- Titre(s) : L’Eveil
- Scénariste(s) : Jérôme Hamon
- Dessinateur(s) - Coloriste(s) : David Tako
- Editeur(s) : Le Lombard
- Parution : Août 2022
- Prix : 12,95 €
- EAN : 9782808201551
Le plan de Naïa a complètement foiré. Elle et Linda sont libérées par Beth, revenue sur ses pas après la capture de Lucas et Sato par un des hommes de Lyauthey dans les tunnels de Moss Hill où ce dernier entreprend d’ouvrir le portail pour accueillir les Grands Anciens, maîtres des shoggoths. En désespoir de cause, elle décide d’aller chercher de l’aide auprès des « Human First » qu’elle a envoyés sur une fausse piste, pendant que Beth et Linda partent au secours des garçons. Malheureusement, les troupes sont encerclées et ne peuvent rien faire. C’est alors que Naïa se sert de son lien mental avec son frère Noah qui, malgré sa lutte avec un Alpha dans une autre dimension, leur ouvre une brèche lui permettant de mener Charlize et Jane au véritable épicentre du phénomène. Les suicides se multiplient dans le monde entier et les visions touchent de plus en plus de gens, ce qui permet à Lucas et Sato de se libérer un temps et de découvrir des fresques riches en enseignements avant d’être rattrapés par leur geôlier. La situation est des plus désespérées pour les lycéens d’autant plus que l’armée s’est décidée à intervenir. Lyauthey arrivera-t-il à ses fins pour changer le monde ?
La tension dramatique ne cesse d’augmenter et la situation devient de plus en plus inextricable pour les lycéens canadiens qui entrevoient les funestes desseins de Lyauthey dans ce quatrième opus de Green Class. Le scénario de Jérôme Hamon est parfaitement bien ficelé et tient le lecteur en haleine de bout en bout grâce notamment à de nombreux coups de théâtre. Le scénariste peut d’ailleurs s’appuyer sur le personnage de Faraday dont le positionnement est des plus volatiles. Etant donné l’avancé de la mission de survie des héros, il est clair que la fin est proche et promet d’être explosive. Graphiquement, David Tako assure une prestation de très grande qualité. Le trait est nerveux, dynamique et d’une belle finesse. Le traitement des phases oniriques et de changement de dimension fait son effet, sans oublier la judicieuse mise en couleurs qui revêt une importance toute particulière dans les différentes séquences. La couverture est une nouvelle fois très réussie et ne trompe pas sur la marchandise. Mention spéciale pour la maquette de l’album à laquelle Rébekah Paulovich apporte un soin particulier depuis le début.
Green Class s’inscrit définitivement dans les “must have” du genre survival !
Stéphane Girardot
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