Titre : Vie et mort d’Oliver Queen
Scénariste : Benjamin Percy
Dessinateurs – Coloristes : Otto Schmidt & Juan Ferreyra
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Rebirth
Parution : Octobre 2017
Prix : 15€
Green Arrow profite de la fabuleuse richesse de son alter-ego Oliver Queen pour ramener un peu de justice dans les rues de sa ville, Seattle. Une double-vie délicate, qui écartèle le héros entre les buildings de luxe la journée et les bas-fonds la nuit. Sa rencontre avec Black Canary et la découverte d’enlèvements de SDF sous son nez vont accentuer ce déséquilibre moral. Mais, en enquêtant directement sur l’implication de Queen Industries, Oliver va se dévoiler et affronter un groupe criminel qui tentera de détruire la moindre parcelle de son existence…
Ce nouveau départ, à la fois inscrit dans les événements succédant à Flashpoint et facile d’accès pour de nouveaux lecteurs qui retrouveront les éléments à la base de la mythologie de l’Archer, est mené de façon simple par Benjamin Percy. Le scénariste revient à la base de Green Arrow et à ce qui a fait son succès, à savoir la lutte des classes et son combat en faveur des déshérités. Plus ancrée dans la réalité que bon nombre de ses comparses super-héros, la série incorpore toutefois des éléments modernes, comme en témoigne la présence de John Diggle, créé spécialement pour la série télé. Cette volonté de revenir à l’essentiel et à une certaine crédibilité n’empêche pas les auteurs de proposer une intrigue pleine d’action et de rebondissements, que les dessinateurs s’approprient avec talent. Bien qu’usant de styles très opposés, Otto Schmidt, excellent artiste russe au trait nerveux et influencé par l’animation, et Juan Ferreyra, dont les couleurs confinent parfois au psychédélisme, font de cette « renaissance » une belle surprise.
Un titre très agréable et plein de promesses de récits urbains aux intrigues sociales.
Arnaud Gueury
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