Titre : Le juge Aaron
Scénariste : Stephen Desberg
Dessinateur : Griffo
Coloriste : Roberto Burgazzoli & Angel Bautista
Éditeur : Le Lombard
Parution : Octobre 2014
Prix : 14,45€
Cela fait maintenant six ans jour pour jour que les Golden Dogs sont séparés. Après avoir vécu à Paris puis au Mexique, Fanny revient une nouvelle fois à Londres sur la place où le groupe était censé se retrouver. Alors qu’elle semble résignée à ne plus revoir aucun de ses anciens comparses, elle aperçoit Lario dans la foule. Tout comme la prostituée, le castrat était au rendez-vous mais uniquement dans le but de tuer Orwood qu’il considère comme le traitre les ayant vendus. Ensemble, ils décident de rechercher Lucrèce qui a selon les dires disparu. Mais pour en avoir le cœur net, une seule solution s’offre à eux : surveiller les faits et gestes de l’inflexible juge Aaron. C’est alors que des fantômes surgissent de leur passé.
Avec Le juge Aaron Stephen Desberg (Cassio) réussi à effacer les petites désillusions que nous avions eues lors du précédent opus. En effet, le scénariste ravive l’intérêt du début de la série. Entre le développement de la personnalité du juge et les retrouvailles inespérées des Dogs, le récit se densifie de manière conséquente et le rythme de narration redevient de fait plus accrocheur. De plus l’auteur nous révèle quel sera l’objet de toutes les attentions du groupe reformé dans le prochain épisode : la tour de Londres. Griffo (Abymes) tire à nouveau son épingle du jeu avec un dessin toujours aussi soigné et documenté. La retranscription graphique des ambiances londoniennes de cette époque ainsi que les cadrages de l’auteur font mouche. Du bel ouvrage que la mise en couleur à quatre mains d’Angel Bautista et Roberto Burgazzoli met parfaitement en valeur.
Dans le prochain épisode (Quatre), verrons-nous enfin les Dogs enragés ?
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “Golden Dogs #3”