Titre : Orwood
Scénariste : Stephen Desberg
Dessinateur : Griffo
Coloriste : Roberto Burgazzoli & Angel Bautista
Éditeur : Le Lombard
Parution : Mai 2014
Prix : 14,45€
Orwood, le maître à penser des Golden Dogs, est assez fier de son groupe car, aujourd’hui ils font partie des voyous les plus connus de Londres. Les coups qu’ils réalisent sont d’envergure et force l’admiration, comme le dernier en date réalisé dans ce lieu de perdition, extrêmement bien gardé, où se vendent et se consomment des drogues. Un coup bien pensé et qui a été mené de mains de maître. D’ailleurs, pour fêter cela, les quatre voleurs invitent tous les laissées-pour-compte de la ville à une soirée où tout coule à flot. Mais, les réjouissances tournent court du fait de l’agression de Fanny que ses comparses retrouvent étendue par terre et inconsciente. Quelqu’un menace les Golden Dogs, mais qui ? Cela contraint le groupe à se séparer, afin de ne prendre aucun risque, et à se donner rendez-vous sur cette place où ils se sont promis, un jour, d’être unis à jamais l’un à l’autre quelles que soient les circonstances. Mais, qui sera au rendez-vous ?
On aurait pu croire que ce second opus soit entièrement consacré à Orwood, le chef d’orchestre des Golden Dogs. Mais ce n’est pas vraiment le cas. L’histoire est toujours narrée par Fanny, la magnifique prostituée du groupe, tout en mettant en avant Orwood et cela sur les deux tiers de l’album. Le rythme de narration imprimé par Stephen Desberg (I.R.$ Team) y est assez dense et nous entraine aisément dans l’euphorie de la réussite des Dogs. Le dernier tiers du récit, quant à lui, est une nouvelle fois centré sur Fanny et sa vie après la séparation de la bande. Malheureusement, la vivacité narrative s’étiole un peu dès lors. Par contre, le dessin de Griffo (Sherman) a retrouvé de sa fougue au regard du premier album de la série. Associé à la mise en couleur à quatre mains de Roberto Burgazzoli et Angel Bautista, le dessinateur nous maintient dans l’histoire jusqu’au climax final.
Une série intéressante qui, malgré le potentiel en présence, a du mal à décoller. Espérons que le troisième tome saura définitivement nous convaincre.
Stéphane Girardot
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