Titre : Le Fils de la lune
Scénaristes : Josselin Azorin-Lara & Sylvain Dos Santos
Dessinateur – Coloriste : Nicolas Sauge
Coloriste : MINTE Studio
Éditeur : Le Lombard
Collection : Lombard XP
Parution : Avril 2015
Prix : 10,60€
Aassima, pendant le tournoi des alchimistes. Alors que l’affrontement entre les golams de Zina et Saad est à son paroxysme, Idris et Medhi en profitent pour commettre leurs larcins. Il n’y a pas meilleurs qu’eux pour détrousser les riches et la garde de la ville ne peut rien faire pour rattraper ceux qui se revendiquent des quarante voleurs. Mais Medhi en a marre de cette vie et décide de rejoindre ses ancêtres, les Ankabis. Cependant pour cela, il lui faut fausser compagnie à ses frères et surtout son «père» Khalil pour qui il commet tous ces vols. Trahi par Idris, le jeune garçon est pris au piège. Alors que Khalil s’apprête à le transformer en pantin, un phénomène étrange se produit lui permettant ainsi de s’échapper. Usurpant l’identité d’un autre, sa fuite le mènera bien malgré lui jusqu’à l’Arche de Tassil. Il devra alors traverser le désert associé à son binôme l’oxidien Douglas pour atteindre Hikmadrassa la meilleure école d’alchimie du monde. Un chemin, parsemé d’embûches et de surprises, difficile à gérer pour un «alchimiphobe» aux pouvoirs insoupçonnés ! Quoique…
Rien de tel qu’une nouvelle collection pour introniser une nouvelle série. Ou l’inverse, c’est comme vous voulez. Les éditions du Lombard vous présentent Lombard XP dont Golam est le premier rejeton. Et on ne va pas y aller par quatre chemins. Nous avons là une bande dessinée comme nous les aimons. Il y a du rythme, de l’aventure, du mystère, de l’humour et surtout ça tabasse. Une histoire conçue en plusieurs chapitres par Josselin Azorin-Lara (Samourawaii) et Sylvain Dos Santos (Turboten’) dont les deux premiers sont développés dans Le Fils de la lune. En fin d’album, chose appréciable, deux planches dessinées sont consacrées à la présentation de certains termes usuellement employés dans le monde de l’alchimie. Voilà donc une entrée en matière réussie et hyper-dynamique qui donne envie de lire très rapidement la suite. Vous noterez durant votre lecture les influences des shōnen manga ou encore du jeu vidéo bien présentes et distillées avec parcimonie. Le dessin de Nicolas Sauge (Néron) est en parfaite symbiose avec l’esprit de la série. Il en est de même pour sa mise en couleurs réalisée avec l’aide du Studio MINTE, créé par Josselin Azorin-Lara, ainsi que ses cadrages dynamiques qui rajoutent une dose de peps supplémentaire à l’ensemble.
Ce n’est pas que je m’ennuie mais je dois faire rentrer mon Golam dans son kendil avant que mes filles arrivent ! Cependant il me faut vite la suite car j’ai peur de faire une bêtise !
Stéphane Girardot
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Une réponse à “Golam #1”