- Titre(s) : La Mort du chef
- Scénariste(s) : Tristan Roulot
- Dessinateur(s) : Corentin Martinage
- Coloriste(s) : Esteban
- Editeur(s) : Soleil
- Parution : Janvier 2024
- Prix : 11,50 €
- EAN : 9782302064966
Les goblins n’en peuvent plus de se faire humilier par leurs voisins. Un projet de tyrolienne elfe au-dessus de leur village les pousse à bout et le chef décide de déclencher un grand incendie dans la forêt pour y mettre un terme. Mais ses subordonnés sont toujours aussi stupides et inefficaces, et la révolte tourne au fiasco. Pestant devant leur nullité, le chef laisse exploser sa colère, s’attirant l’animosité de tous. Le lendemain, il est retrouvé mort. Qui a bien pu l’assassiner ? Goblin des bois, devenu Goblin specteur, mène une enquête sur ce crime crapuleux qui va faire jaillir les plus vils secrets du village…
« Sachez qu’on n’aime pas trop les fouille-merdes ici, c’est un village sans histoires.
– Déjà onze tomes tout de même.
– Pourvu que ça dure. »
Le retour de la série Goblin’s est un double plaisir ! Car, s’il est toujours aussi poilant de retrouver les aventures déjantées de cette troupe de bras cassés, c’est aussi et surtout la joie de revoir Corentin Martinage à son meilleur qui rend cet album si particulier. Après son grave accident, le voir à nouveau à l’œuvre est réconfortant. Ses affreuses petites créatures vertes n’ont rien perdu de leur énergie dévastatrice ou de leur stupidité légendaire. Le fait d’imaginer une histoire complète autour du meurtre de leur chef permet de se replonger dans cet univers farfelu, plein de sous-entendus, de références et d’un humour à la fois graveleux et grand public. Tristan Roulot semble se faire plaisir dans son scénario, ce qui se ressent dans les situations les plus absurdes et les dialogues les plus cocasses (mention spéciale à l’interrogatoire de l’Elu, un grand moment). En jouant avec les codes du whodunnit, les auteurs régalent. Malgré les coups reçus, les goblins sont très en forme !
Un retour très attendu qui relance la série pour, on l’espère, très longtemps.
Arnaud Gueury
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