Titre : Le Bombardier Blanc
Scénariste – Dessinateur – Coloriste : Callixte
Éditeur : Paquet
Collection : Cockpit
Parution : Novembre 2014
Prix : 13,50€
1967. Gilles Durance hérite de l’aéroclub qu’il dirigera suite à la disparition tragique de son fortuné propriétaire. La surprise passée, le pilote chevronné va devoir se retrousser les manches afin de rendre l’affaire rentable. Il a d’ailleurs de nombreuses idées en tête pour y parvenir. Un des hangars de l’aéroclub loué par un mystérieux client semble également susciter beaucoup d’interrogations, le début des ennuis pour Gilles ?
Après la collection Calandre, c’est à Cockpit que s’attaque désormais Callixte et cette fois en solo. Si les avions ont la part belle, les belles mécaniques ne sont pas pour autant mises de côté, cela explique l’aide technique apportée par Romain Hugault et Thierry Dubois dans leurs domaines respectifs. Le résultat est propre et sans bavure, les spécialistes seront comblés. Le découpage des planches est bien réfléchi, les cases sont denses sans tomber dans l’excès et l’ensemble rend la lecture agréable. Cette première aventure de Gilles Durance pose les jalons de la série, pas de panique, le personnage principal ne reste pas coincé sur son aéroclub mais a l’occasion de bourlinguer à travers le monde et, pour débuter, il le fait à bord d’un B-26. Avec en plus sa touche d’espionnage palpitante, la série a tous les ingrédients pour trouver son public. Créée sur le même modèle que Les Enquêtes auto de Margot chez Calandre, Gilles Durance sera constitué de one-shots, ce qui est plutôt appréciable pour les lecteurs.
Une première aventure menée tambour battant qui en annonce bien d’autres.
Nicolas Vadeau
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