Titre : Ballade africaine
Scénariste – Dessinateur : Jean-Charles Kraehn
Coloriste : Patricia Jambers
Éditeur : Glénat
Parution : Septembre 2013
Prix : 11,50€
Depuis qu’il s’est retrouvé malgré lui entraîné dans une conspiration visant à prendre le contrôle d’un empire industriel et financier, Gil Saint-André en est devenu PDG sur nomination de Diane de Rochard-Haumont, la belle héritière qui s’est éprise de lui. Soucieux de la protéger de ses deux cousins qui veulent la supprimer, Gil les force à le suivre en Afrique, au Malaki Masso. Avec l’aide des services secrets français, le plan est d’organiser un faux enlèvement pour obliger leurs commanditaires à se démasquer. Sans grande conviction, Gil se plie aux ordres…
Fin de ce troisième cycle, mené en solo de bout en bout par le créateur de la série, Jean-Charles Kraehn. Le temps semble bien loin où le héros, assez loin des archétypes du genre, vivait des aventures d’envergure nationale, malmené par le sort et rarement à son avantage. L’auteur avait alors décidé d’en faire un personnage que la vie n’épargnerait pas, acteur malgré lui d’une vie qui lui échappait. Dans ce cycle qui l’a vu reprendre le dessin, Jean-Charles Kraehn le rapproche davantage de ses « confrères » plus médiatiques, Largo Winch en tête. Cette fois, Gil fraie dans la haute société, tombe les filles, se mêle à des complots politiques internationaux et tout finit bien pour lui. Un peu déroutant quand même pour les lecteurs qui aimaient la sensibilité du personnage et la véracité de ses histoires… Heureusement, l’intrigue se suit sans déplaisir pour peu qu’on y adhère, et le dessin est toujours au top.
Un changement de style pour une série qui évolue mais reste une référence.
Arnaud Gueury
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