Titre : Faucon blanc
Scénariste : Jean-Pierre Pécau
Dessinateur : Stefano Martino
Coloriste : Elmer B. Santos
Éditeur : Soleil
Parution : Mai 2019
Prix : 14,50€
En se faisant aider in extremis pour échapper aux mystérieux bots non-identifiés, Terry et Iida sont amenés dans une base militaire de maintenance oubliée. Là, la jeune femme retrouve avec bonheur son grand-père et sa sœur, toujours en vie après l’attaque soudaine de leur village. L’avenir n’est pas pour autant rose, car personne ne sait rien des agresseurs et les moyens de riposter sont presque nuls. Si d’autres tentent de résister à leur échelle, Terry envisage d’équiper son bot de forage avec l’équipement découvert dans leur cachette. Iida, elle, va suivre le chemin de son frère pour essayer de le trouver, lui ou des secours…
« Trouve un méca lourd nucléaire et je recharge le cœur en changeant les barres, c’est pas tellement plus compliqué que de remettre des piles dans un ours en peluche. »
Ghost War est une série qu’il est encore difficile de bien cerner. D’un côté, l’atmosphère est originale et le rythme très lent, sans beaucoup de rebondissements, offre une expérience de lecture plutôt intéressante. De l’autre, on peut reprocher au récit de ne pas avancer du tout, puisque les personnages en sont presque au même point après deux albums. Et les lecteurs aussi, car Jean-Pierre Pécau ne livre toujours pas ses secrets au sujet des assaillants et de leurs motivations. L’idée du village coupé du monde pourrait sans doute être mieux développée mais, malgré ses défauts et quelques incohérences, la série possède un vrai pouvoir d’attraction, dû notamment au très bon dessin de Stefano Martino. Ses héros, les décors, les méchas et les autres véhicules sont une belle réussite qu’il emploie dans des compositions parfois impressionnantes.
Une série qui peine à démarrer malgré des qualités réelles.
Arnaud Gueury
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