Titre : Angela
Scénariste : Brian Michael Bendis
Dessinateurs : Sara Pichelli, Francesco Francavilla & Kevin Maguire
Coloriste : Justin Ponsor
Éditeur : Panini Comics
Collection : Marvel NOW!
Parution : Mars 2015
Prix : 16,95€
Plusieurs événements ont fait trembler la galaxie ces derniers temps. Malgré cela, Star-Lord et les siens continuent de la protéger du mieux qu’ils peuvent. Mais celle-ci a beaucoup souffert et les voyages dans le temps effectués par certains héros terriens ont endommagé le tissu temporel. Personne ne semble l’avoir remarqué, hormis Peter Quill. Inquiet mais incapable d’en parler à ses compagnons, il sollicité l’aide de Mantis, qui ne réussira pas à le rassurer. Simultanément, une étrange guerrière fait son apparition. Arrachée à son monde, elle n’a aucun souvenir du passé récent et se fait attaquer par Gamora. Pourtant, Angela n’est pas une ennemie, elle est même une alliée potentielle importante…
Entre les deux premiers tomes de cette nouvelle série, nombre d’épisodes ont altéré le cours des choses dans l’univers jamais tranquille de Marvel. L’enchaînement risque donc d’être un peu difficile à appréhender sans aucune notion de ces faits. Heureusement, l’éditeur résume en quelques lignes ce qu’il faut savoir pour se plonger dans ces aventures. Toutefois, le principal élément est l’arrivée d’Angela, un personnage à part puisqu’il avait été co-créé par Neil Gaiman et Todd McFarlane pour les pages de Spawn chez Image Comics. Après une longue bataille juridique d’une quinzaine d’années pour en récupérer les droits, le premier nommé a décidé de la confier à la Maison des Idées, qui s’est empressée de la faire apparaître avant de lui trouver une nouvelle origine et un destin mêlé aux autres super-héros. Son apparition casse hélas un peu l’humour présent sur les autres épisodes. Pour le reste, l’intrigue avance un peu mollement, se perdant dans différentes directions au lieu de se concentrer sur le destin incertain de la Terre. Le passage de Francesco Francavilla, entre deux dessinateurs brillants mais plus classiques, surprend par son trait rétro et ses couleurs vives et franches. Un choix graphique qui tranche nettement mais qui se révèle plaisant et réussi.
Un album dans laquelle il faut se plonger avec certaines connaissances des autres titres de l’éditeur, en espérant que la suite soit plus fluide et plus fun.
Arnaud Gueury
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