© 2025 Editions Delcourt
- Titre(s) : Maintenant que la guerre est finie…
- Scénariste(s) : Kurt Busiek & Fabian Nicieza
- Dessinateur(s) : Stephen Mooney
- Coloriste(s) : Triona Tree Farrell
- Editeur(s) : Delcourt
- Collection : Contrebande
- Parution : Juillet 2025
- Prix : 19,99 €
- EAN : 9782413087922
Une bande de jeunes héros a trouvé refuge sur la Terre, après une multitude de combats galactiques intenses dont le dernier a entraîné la mort de leur leader et mentor. Désormais loin de considérations interdimensionnelles, chacun tente de se reconstruire, de mieux maîtriser ses pouvoirs ou simplement de se faire une place dans un nouvel univers aux codes bien différents des leurs. Pour autant, difficile de rester inactifs quand certains dangers menacent leur planète d’adoption, aussi ces agents libres n’appartenant à aucune alliance super-héroïque connue n’hésitent pas quand il faut risquer leur anonymat pour suivre leur instinct de justiciers…
« Vous ramollissez. On est des soldats… Nés pour se battre. Et c’est tout. »
En s’associant sur une nouvelle création qui lorgne avec respect vers l’oeuvre de Jack Kirby, la principale référence pour des auteurs nord-américains en matière de science-fiction, Kurt Busiek et Fabian Nicieza imaginent un univers dans lequel il est très difficile de rentrer. La narration est très « old school », avec des combats, des batailles, des combats et des batailles, sans trop laisser le temps de souffler. Le fait d’entrer immédiatement dans l’action, avec quelques flashbacks tardifs qui ne font que montrer ce qui vient d’être expliqué, n’aide vraiment pas à offrir une lecture fluide. Il faudra donc être habitué aux comics à l’ancienne, Free Agents devenant alors un petit bonbon qui rappellera de bons moments du passé. Sinon, cet album au style désuet et à l’intrigue pleine de personnages assez caricaturaux risque d’être peu attractif, d’autant que le style visuel de Stephen Mooney abuse d’encrages épais rendant les postures figées que la colorisation ne parvient pas à alléger.
Même en prenant cette série comme un hommage, son rendu fait tristement vieillot.
Arnaud Gueury












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