Titre : La Vitesse de l’ombre
Scénariste : Joshua Williamson
Dessinateurs : Jorge Corona, Felipe Watanabe, Davide Gianfelice & Neil Googe
Coloristes : Ivan Plascencia & Chris Sotomayor
Couverture : Dave Johnson
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Rebirth
Parution : Février 2018
Prix : 14,50€
Après avoir dû gérer l’apparition soudaine de plusieurs supersoniques dans Central City, la perte tragique de Meena et la trahison de son ami August, Flash se recentre en aidant le jeune Wally West à maîtriser ses pouvoirs. Une situation qui lui convient bien mais qui n’est pas si facile quand revient le premier Kid Flash et que plusieurs univers s’emmêlent dans son esprit. Face à cette tempête dans la Forcé Véloce, Barry Allen préfère garder quelques secrets et ne pas trop se rapprocher d’Iris mais la venue dans sa ville d’un ancien ennemi repenti va mettre tout le monde dans le même pétrin…
« J’espérais que devenir Kid Flash me permettrait d’échapper à tous ces trucs de mon passé. Mais j’imagine qu’on ne peut pas courir plus vite que certaines choses. »
Comme dans le premier tome, Joshua Williamson jongle entre les suites de Flashpoint – et le croisement à venir des univers DC et Watchmen – et des aventures plus conventionnelles qui font intervenir d’anciens héros ou super-vilains plus ou moins oubliés. La majeure partie de cet album est donc consacrée à un récit faisant la part belle à l’Ombre, un ancien vrai-faux méchant complexe qui permet à Barry Allen de s’interroger sur sa relation avec Iris et Wally. Visuellement, les changements de dessinateurs sont très visibles mais leur traitement de la série est globalement de qualité. Mais, sans vraie idée neuve pour le personnage, cette relance ressemble plus à une suite classique qui manquerait de personnalité et de vision à long terme.
Sympa pour les fans mais loin d’être indispensable.
Arnaud Gueury
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