Titre : Prometheus
Scénariste : Paul Tobin
Dessinateur – Coloriste : Juan Ferreyra
Couverture : David Palumbo
Éditeur : Wetta
Collection : Replay
Parution : Avril 2015
Prix : 22,55€
Année 2219. Une mission terrienne atteint enfin sa destination, une lune connue sous le nom de LV-223. Angela Foster dirige une équipe de récupérateurs, les motivant avec des perspectives très enrichissantes pour eux. Au réveil de cryostase, leur enthousiasme est au plus haut. Ce que le capitaine ne leur a pas dit, c’est qu’autre chose la motive. Car Angela est sur les traces de Peter Weyland, le richissime homme d’affaires dont les dernières traces sont sur place, sans que personne ne sache ce qui s’est passé. Dès l’atterrissage, une surprise attend les visiteurs : une jungle couvre une surface immense et des formes de vie inconnues s’y sont développées. Ainsi qu’une espèce belliqueuse au sang acide…
Depuis leur renouveau, les éditions Wetta ont proposé plusieurs titres sympathiques prêts à toucher un public fan de récits décalés et originaux. Mais avec cette nouvelle série, elles tiennent probablement un hit qui dépassera ce simple cadre. Le Feu et la roche est en effet un ambitieux projet mêlant tous les univers ayant présenté les cultissimes Xénomorphes. Ce cross-over géant en cinq tomes reviendra à chaque album sur un des aspects de leur histoire. Avant Aliens, Predator, Alien vs. Predator et Prometheus Omega, ce volume intitulé Prometheus est donc intimement lié à la « fausse vraie » préquelle réalisée par Ridley Scott, se déroulant sur les mêmes lieux et y faisant souvent référence. Paul Tobin parvient à s’appuyer sur un scénario solide malgré les nombreuses incohérences du film, son récit s’inscrivant comme une suite crédible totalement en phase avec cet univers. Ses choix narratifs restent ainsi proches de la saga, avec ses secrets, ses trahisons, ses androïdes imprévisibles et, évidemment, ses Aliens agressifs. Juan Ferreyra montre d’emblée un style magnifique, parfait de réalisme et jamais avare de détails technologiques. Dans des tons étonnamment doux, les couleurs achèvent de donner un très beau rendu à ces planches formidables.
Un cross-over excitant qui démarre sous les meilleurs auspices. Une très bonne pioche pour Wetta !
Arnaud Gueury
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