Titre : Tome 1
Scénaristes : Guido Martina & Elisa Penna
Dessinateurs : Giovan Battista Carpi, Romano Scarpa, Giorgio Cavazzano & Massimo De Vita
Éditeur : Glénat
Parution : Avril 2019
Prix : 24,90€
Lorsqu’il reçoit un courrier l’informant du gain du premier prix d’une grande loterie, Donald bondit de joie et apprécie d’avoir enfin coiffé son cousin Gontran au poteau. Et pourtant c’est une erreur car le lot ne lui était pas destiné. Qu’importe, l’irascible canard va visiter la « Villa Rose », une vieille bâtisse abandonnée dont il découvre par hasard qu’elle était le repère secret du grand Fantomius. En possession du journal du justicier diabolique et aidé par les gadgets de Géo Trouvetou, Donald va enfin pouvoir se venger des brimades de Picsou et de la chance insolente de Gontran, prouver à sa douce Daisy et ses neveux qu’il n’est pas un fainéant bon à rien même si c’est un peu vrai… sans toutefois rien leur révéler. Car Donald va désormais agir dans l’ombre et sous l’identité du redouté Fantomiald !
« Grâce à la tenue de Fantomius, Donald le persécuté disparaît et Donald le justicier naît de ses cendres! Il s’appellera Fantomiald! Admirateurs du monde entier, un peu de patience… vous allez bientôt connaître mes nouvelles aventures! »
50 ans après sa première apparition dans les pages du magazine italien Topolino, le 8 juin 1969 exactement, il est encore temps de (re)découvrir les aventures de Fantomiald, alter ego justicier du paresseux Donald. Alors qu’une première édition intégrale de ces histoires est proposée en presse depuis deux ans sous le titre Les Chroniques de Fantomiald, avec la parution appréciée de plusieurs récits encore inédits en France, les jeunes et anciens lecteurs de Mickey Parade pourront la retrouver dans un format un peu plus grand mais surtout plus « luxueux » (et aussi bien plus cher). Avec le temps, les amateurs retrouveront tout le charme de ce type d’aventures simples et intemporelles, imaginées par les plus grands noms de l’école Disney transalpine, dont l’héritage influence encore de nombreux dessinateurs. Car, au trio de créateurs composé de Guido Martina, Elisa Penna et Giovan Battista Carpi, se sont rapidement succédés des artistes tels que Romano Scarpa, Giorgio Cavazzano et Massimo De Vita. Autant dire le meilleur de la BD italienne de l’époque ! Inspiré par les super-héros américains, Fantomiald l’est aussi et surtout par le célèbre héros Diabolik, d’où le nom original Paperinik. Cette identité secrète est une belle revanche pour le personnage, connu pour ses colères et sa flemmardise, à qui on donne enfin l’occasion de prouver son inventivité à jouer des tours à ses détracteurs et ses ennemis. Sans doute l’une des raisons qui font durer la popularité de ce justicier atypique.
50 ans, ça se fête par une belle édition intégrale !
Arnaud Gueury
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