Titre : L’Esprit de la cité
Scénariste – Dessinateur : Louis
Coloriste : Véra Daviet
Éditeur : Le Lombard
Parution : Octobre 2012
Prix : 14,45€
Escobar, le dernier gardien de la forêt, sait sa fille Carmen, récemment retrouvée, prisonnière de l’horrible Rosario. Avant de tenter de la libérer, il doit se préparer et réaliser le rituel de fortification afin de ne pas reproduire les erreurs du passé. Car la dernière fois qu’il a pénétré dans le sanctuaire des incarnés de Thôtt Na Sürr, Mexico a bien failli être définitivement rayée de toutes les cartes. De son côté, Rosario est prêt à en finir avec Escobar, qui est à l’origine de ce qu’il est devenu. Son piège est tendu et il est bien décidé à aller jusqu’au bout. Mais l’ombre d’«El Diablo Negro» rôde. Quelle sera l’issue de cet affrontement fratricide ?
Louis (Tessa, Agent Intergalactique) a fait d’Escobar un ensemble cohérent dans sa globalité. Cette histoire basée sur des légendes du peuple maya, saupoudrée de fantastique, se révèle être, sur le fond, une très bonne fable écologique qui s’entrecroise avec un drame familial. En s’appuyant sur des flash-backs, le scénariste nous donne dans ce second tome les pièces du puzzle manquantes et nécessaires à la compréhension de certains événements passés. L’intérêt du lecteur est dès lors capté et entraîné sans difficulté dans cette aventure. Le dessin de Louis, dynamique à souhait, sert avec efficacité le registre des scènes d’actions explosives et des créatures incroyables développées au fil du récit. Un album graphiquement très réussi que Véra Daviet met superbement en couleur.
Un diptyque incontestablement efficace et très réussi.
Stéphane Girardot
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