
© 2018 Bayard
Titre : Monstres en vue
Scénaristes : Anne Didier & Olivier Muller
Dessinateur : Olivier Deloye
Coloriste : Clémence Sapin
Éditeur : Bayard/Milan
Collection : BD Kids
Parution : Février 2018
Prix : 9,95€
La vie pour Émile et Margot, respectivement Prince et Princesse de Monstrie, n’est pas toujours facile. Entre le jardinier qui leur impose de dégager la neige sur toutes les allées du parc plutôt que de leur laisser faire des bonhommes de neige, leur gouvernante, Madame Niquelle-Crome, qui veut leur faire finir leurs épinards à l’heure du goûter ou encore leur professeur, Monsieur Peumieufaire, qui organise une randonnée sur les monts Pique, Nique et Douille, chaque jour leur apporte leur lot de difficultés. Cependant, les enfants ont la chance d’avoir des monstres comme amis. En effet, ces derniers trouvent toujours une solution pour les aider. Et en monstrueux chef d’orchestre qu’il est, le Dekoi-j’meumêle sait qu’il peut compter sur tous ses musiciens : le Pimpompin, le Chautoutou et le Cerf-Volant mais aussi les Tout-Pareils, le docteur Savamieux, le Monstre du goût ou encore la Fée des monstres, entres autres. Aïe Aïe Aïe ! Montres en vue.
Avec ces quatorze nouvelles saynètes, Anne Didier et Olivier Muller démontrent – une nouvelle fois – que leur imagination est sans limite. Le duo de scénaristes, qui amuse régulièrement et depuis un certain temps déjà le lectorat d’Anatole Latuile, fait ici subtilement basculer les situations de tracas quotidiens de deux enfants dans un univers fantastique avec l’irruption de monstres tous aussi drôles les uns que les autres. Les issues des gags ainsi produites sont très efficaces et font bien rire. Le Monstre du goût, La Course avec Rodrigue, La Randonnée, Le Chat des langues, La Folle nuit de Noël ou encore Le Monstre du brouillard font partie des récits particulièrement bien réussis. Olivier Deloye (Oliver Twist), quant à lui, prend toujours autant de plaisir à poser son trait plein de facétie sur cet univers et ces personnages. Une prestation graphique toujours aussi agréable à l’œil que Clémence Sapin (Gérard – Cinq années dans les pattes de Depardieu) met bien en valeur avec une mise en couleur pleine d’énergie.
L’avis de Lana : Ha ! Si tous ces monstres existaient, qu’est-ce que ce serait bien !
Stéphane Girardot
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6 Responses à “Émile et Margot #8”