Titre : Abidjan-Nairobi Express
Scénariste : Christophe Arleston
Dessinateur : Alessandro Barbucci
Coloriste : Nolwenn Lebreton
Éditeur : Soleil
Parution : Novembre 2019
Prix : 14,50€
Une affaire commence à faire grand bruit au sein du Vatishaun. Des dizaines de Preshauns à travers le monde sont morts après avoir vu tomber tous leurs poils. Les premières enquêtes laisseraient entrevoir la possibilité qu’un virus venu d’Afrique pourrait être à l’origine de ce mal étrange, et l’identité des victimes pourraient prendre un tour politique gênant. La pontife Emily envoie alors Fourmille à Abidjan, où elle se trouve connectée à une conteuse récemment décédée. Or, l’une de ses histoires se révèle liée à la fois à sa mort et au problème des Preshauns. Sur les traces d’une plante mystérieuse, Fourmille, Yuri et Sigisbert vont devoir parcourir la jungle, ses mystères et ses dangers…
« Neuf ans d’études supérieures, trente ans dans la recherche appliquée et on se fait traiter de marabout! Je vais lancer une malédiction sur ce gosse! »
Dans ce nouveau tome, Christophe Arleston fait à nouveau voyager ses héros, direction cette fois l’Afrique, dans ce qu’elle a de plus moderne et de plus ancestral. Si tout est évidemment fantaisiste, Ekhö se substituant à notre Terre dans bien des domaines, le scénariste offre un petit séjour bien documenté à Abidjan, avec ses images touristiques traditionnelles (griots, awalé, allocos et taxis-brousse) en plus d’un petit parcours en ville dans les quartiers les plus connus (le Plateau, Cocody ou Yopougon), sans trop tomber dans les clichés. Mais tout est plutôt prétexte à nourrir une intrigue aussi dynamique et drôle que possible, avec des situations hautement improbables et des dialogues ciselés qui prêtent à sourire. Le tout porté comme toujours par la maestria d’Alessandro Barbucci qui montre à chaque nouveau volume sa facilité à se plonger dans un nouveau décor. Le fait de ne pas devoir coller à un réalisme exacerbé lui permet de laisser libre cours à son imagination en se basant simplement sur une vision un peu fantasmée de l’Afrique.
Un rapide mais exotique voyage sur le continent noir en classe Ekhö.
Arnaud Gueury
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