Titre : La Sirène de Manhattan
Scénariste : Christophe Arleston
Dessinateur : Alessandro Barbucci
Coloriste : Nolwenn Lebreton
Éditeur : Soleil
Parution : Août 2018
Prix : 14,50€
De retour à New York, Yuri invite Fourmille dans un très grand restaurant lorsque l’ouverture d’un bouchon attire un nouvel esprit dans le corps de la jeune fille. Celui-ci, surpris d’être dans un corps féminin, se révèle être le chef sommelier de l’établissement, dont le dernier souvenir est d’être descendu à la cave. Malgré les réticences du propriétaire, Yuri l’accompagne sur place et trouve le cadavre étranglé du dénommé Alexandre. Redevenue elle-même, Fourmille suit les traces de l’assassin dans les égouts, avant que la victime ne se souvienne d’un gros contrat qu’on lui avait proposé pour le soir même…
« Plusieurs centaines des crus les plus prestigieux vont être dégustés et vendus pour la fondation de charité de Mademoiselle Tao-Duang. Je veux être certain que tout est… en ordre. »
Les tomes se succèdent à un rythme impressionnant et, si la surprise des premiers temps est bien passée, il faut reconnaître que les auteurs ont suffisamment de talent pour trouver de nouvelles idées. Entre situations ubuesques, répliques qui fusent et personnages hauts en couleurs, ce nouveau volume est bien dans la lignée des autres, sans révolution mais pas sans qualité. On s’amuse à la lecture de cette aventure dans la riche société vivant à Manhattan, avec toujours ces clins d’œil à notre univers et l’inventivité constante dont fait preuve Alessandro Barbucci. La richesse de ses décors, l’épatante expressivité de ses attachants héros et l’énergie qu’il confère à ses planches sont amplement suffisantes pour passer un très bon moment de lecture.
Prêts pour un nouveau voyage délirant sur Ekhö !
Arnaud Gueury
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