- Titre(s) : Le Nerf de la guerre
- Scénariste(s) : Joshua Williamson
- Dessinateur(s) : Tom Reilly
- Coloriste(s) : Jordie Bellaire
- Editeur(s) : Urban Comics
- Collection : Energon Universe
- Parution : Octobre 2024
- Prix : 18,00 €
- EAN : 9782365775502
Conrad Hauser était jusque-là le prototype du parfait soldat, obéissant et courageux, fier de défendre sa patrie et la liberté dans le monde, un vrai héros américain. Mais une récente mission le laisse traumatisé par ce qu’il a vécu et que personne ne croit, pas même son mentor, le colonel Hawk. Et pourtant Duke a réellement vu un avion de combat se transformer en robot qui a abattu son partenaire en souriant. Il creuse alors l’affaire en marge de la loi, s’accrochant à chaque renseignement pouvant le faire remonter vers cette arme d’un nouveau genre. Alors qu’il s’intéresse aux affaires douteuses de M.A.R.S. Industries, il est soupçonné de meurtre et se voit pourchassé par son propre camp…
« La cavale ne mène à rien. Si tu veux régler ça, va falloir que tu fasses confiance au système.
– Le système ne me fait pas confiance! Pourquoi je devrais te croire?! »
Alors que les auteurs continuent de mettre en place les bases modernes de leur Energon Universe mêlant les personnages des sagas G.I. Joe et Transformers, différents albums indépendants prennent le temps de présenter certains héros avant d’attaquer le gros de l’histoire. Ainsi, en même temps que ce tome sur Duke en sort un sur Cobra Commander, avant deux autres dédiés à Destro et Scarlett. Joshua Williamson conduit ces introductions avec un vrai savoir-faire, plein de respect pour ces licences emblématiques des années 80. Les intrigues restent évidemment assez basiques, mais le scénariste apporte une touche contemporaine marquée par des protagonistes un peu torturés, évoluant dans un cadre plus paranoïaque et défiant envers les autorités. Rien de vraiment bouleversant malgré tout, ce qui permet d’apprécier le dessin de Tom Reilly, parfaitement mis en valeur par la colorisation impeccable de Jordie Bellaire. Nerveux, expressif, à l’aise dans les postures héroïques et très habile dans les jeux d’ombre et l’encrage, l’artiste est une belle révélation qu’on espère revoir sur d’autres projets.
Un album qui définit bien la nouvelle orientation de l’univers G.I. Joe.
Arnaud Gueury
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