
© 2014 Le Lombard
Titre : De verre et d’acier
Scénariste : Emmanuel Herzet
Dessinateur : Alessio Coppola
Coloriste : Vyacheslav Panarin
Éditeur : Le Lombard
Parution : Septembre 2014
Prix : 14,45€
Antoine Velayne, Masao et Lord Freemantle arrivent sans embûches avec leur blessé chez Bartolomeo, un scientifique qui vend ses services aux agents anglais en France. Après avoir prodigué les premiers soins à l’infortuné Monsieur Deslandois, une longue discussion s’engage entre le Lord britannique et l’émérite spadassin sur les tenants et les aboutissants de l’affaire qui les réunit. Le jeune duelliste comprend alors qu’il a été dupé par l’homme à l’accent espagnol et qu’il se trouve au centre d’une machination ayant pour but l’obtention des secrets de fabrication de la pierre philosophale. En effet, Louis XIV souhaitait que son alchimiste, Deslandois, en perce le secret afin de renflouer les caisses de l’état laissées désespérément vides par la banqueroute du royaume en 1648 et tant de coûteuses campagnes de guerre. Mais le secret le mieux protégé de l’alchimie fait bien d’autres envieux qui sont autant de sources de complications supplémentaires pour le téméraire Velayne.
Emmanuel Herzet (Le Chant du cygne) livre avec De verre et d’acier un deuxième volet de Duelliste très dense où se marient parfaitement Histoire, ésotérisme et suspense. Le professeur d’Histoire n’hésite pas à s’appuyer sur sa fascination concernant le règne du Roi-Soleil afin de développer de manière sensible l’intrigue mise en place dans le premier opus. Vous en apprendrez ainsi un peu plus sur le passé du père d’Antoine Velayne, de même que vous apprécierez l’enquête menée par le groupe de gentilshommes pour retrouver le crâne de Nesle le fou. Sans conteste, un récit fluide et attractif. Le genre « de cape et d’épée » est abordé sous un angle différent où Alessio Coppola (Monster Allergy) fait montre d’une belle maîtrise graphique. Les cadrages ainsi que le découpage du dessinateur sont audacieux et insufflent une réelle énergie au récit. A noter la mise en couleur de Vyacheslav Panarin qui est un ton au-dessus par rapport au tome précédent.
Une série digne de d’Artagnan et autre Lagardère !
Stéphane Girardot
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