Titre : Tome 1
Scénariste : Chris Roberson
Dessinateur : Robert Adler
Coloristes : Javier Suppa & Andres Lozano
Couverture : Benjamin Carré
Éditeur : Emmanuel Proust
Collection : Atmosphères
Parution : Avril 2013
Prix : 16€
La poussière radioactive a eu raison de la dernière guerre mondiale. La majeure partie de la population a disparu, emportée par le conflit global ou exilée sur des planètes plus accueillantes. Les villes, vidées de leurs habitants, tentent de maintenir un semblant de vie. Charlie Victor, un ancien androïde de combat, a été recyclé pour traquer et réformer ses semblables ayant choisi la rébellion et l’extermination des humains qui les ont envoyés sur les champs de bataille avant de les envoyer au rebut. Pour l’aider, l’andy embarque Malcolm Reed, un spécial capable de ressentir les émotions des autres, mais incapable d’en ressentir lui-même…
Projet casse-gueule de par son ambition d’être une préquelle à l’oeuvre culte de Philip K. Dick, Dust to dust a reçu l’approbation des ayants droits de l’écrivain. Une caution qui se comprend dès les premières pages, tant Chris Roberson est respectueux du matériau original. Située quelques années avant les aventures de Rick Deckard, l’action permet de voir la montée du Mercerisme, cette « religion » basée sur l’empathie et qui distingue les humains des androïdes. Le scénariste poursuit aussi les réflexions sur la nature de l’homme, à travers les réactions et les comportements des deux personnages principaux. Loin du style particulier de Tony Parker, le dessinateur polonais Robert Adler apporte son trait vif et sec, dynamique malgré une apparente simplicité. A noter la superbe couverture du frenchy Benjamin Carré, dont le talent a déjà été aperçu sur celles de la série Masqué.
Une préquelle risquée mais réussie !
Arnaud Gueury
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