
Titre : Tome 6
Scénariste – Dessinateur : Atsushi Kaneko
Éditeur : Casterman
Collection : Sakka
Parution : Février 2018
Prix : 8,45€
L’affrontement entre Deathko et Deevil est explosif et d’une rare violence. Il sait désormais qu’en la tuant, il touche directement sa pire ennemie, Madame M. Et cette dernière est inquiète. En effet, elle connait bien l’adversaire de la jeune Reaper et tient tellement à elle qu’elle décide d’aller lui porter secours personnellement. La Reine des Reapers ne veut pas perdre sa protégée. De plus, elle sait comment la retrouver ! Lee, quant à lui, ne se souciant que de la sécurité de sa patronne, donne un coup de téléphone à un moissonneur, redevable d’un service envers Madame M., afin qu’il intervienne avant elle et lui évite tout problème. C’est ainsi qu’entre en scène le « Fantôme » dans un théâtre enflammé pour un final des plus macabres. En marge de cet événement, la Guilde prépare quelque chose qui risque de mettre le feu aux poudres au sein même de la communauté des tueurs et de provoquer la rage de Deathko, qui est sans aucun doute la pire des raclures. Le « Death(-Dis)co » arrive bientôt à son terme ! Beuuuâââh… Deaaathhhkooo !!!
Quatre planches éloquentes mais surtout mises en couleurs avec des teintes provoquant l’effroi introduisent le sixième volume de cette série jouissive et addictive qu’est Deathco. Wahou ! Une ouverture surprise dont nous n’avions plus l’habitude car seul le tome un débutait comme cela ! Et la séquence qui suit est non seulement très violente mais aussi ultra rapide et mixe l’opposition présente entre Deathko et Deevil avec celle passée de Madame M. et Kaoru durant laquelle se déroule la première rencontre de la reine des Reapers avec la jeune moissonneuse. Une phase survitaminée où nous en apprenons plus sur le passé de Deevil et où Atsushi Kaneko introduit un nouveau personnage, le « Fantôme », à la psychologie extrêmement bien travaillée. Et la suite vaut son pesant d’or ! Le mangaka noircit encore un peu plus le décor et le déroulé, plein de surprises jusqu’à la fin, nous régale tout en nous promettant un final des plus sanglants dans le prochain tome. Saura-t-on qui est réellement Deathko ? Tuera-t-elle finalement Madame M. ? Quelle sera la réaction de Lee si c’est le cas ? L’auteur nous emmène là où il le souhaite sans forcer, avec un max d’énergie et de rebondissements. Une puissance scénaristique que l’on ressent aisément dans le dessin, avec une retranscription graphique 100% adrénaline d’une précision et d’une expressivité à la hauteur de la noirceur de l’histoire ! Mention spéciale pour les couvertures qui sont toujours d’une « glauquitude » incroyable mais dégagent tellement de classe, et particulièrement pour cet opus.
La suite et fin de Deathco est déjà sortie au Japon. Haaaaa, il faut attendre encore beaucoup de dodos avant de connaitre l’issue finale de cette danse gothique des plus morbides ! Mais qu’importe ! Quand on aime, on ne compte pas !
Stéphane Girardot
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