Titre : Tome 3
Scénariste – Dessinateur : Atsushi Kaneko
Éditeur : Casterman
Collection : Sakka
Parution : Mai 2016
Prix : 8,45€
Deathko est dans une situation délicate. Elle vient d’être enfermée par les sbires de Shotaro Ishiguro, son « Trophée », qui s’amuse pendant ce temps avec un « Reaper » dont il espère tirer des réponses concernant la « Guilde ». La séance de torture se déroule sous les yeux plein de peur d’Hyper Skull & Super Skull qui ne devront leur salut qu’à l’attaque des Dead Queen Bee également sur le coup. Cependant, elles feront les frais du trop-plein d’assurance de leur leader – Kaho – qui sera la suivante sur la liste des torturés, le précédent n’ayant pas tenu le coup. Elle échappe à son tour à une mort certaine grâce à l’intervention de la fille à la chauve-souris qui a finalement trouvé le moyen de s’échapper. Quoi qu’il en soit, la moisson est faite dans la plus grande violence mais non sans difficulté ! De retour au château, Lee recoud les blessures de la jeune tueuse. L’imposante Madame M. révèle enfin la grande mission qu’elle lui réserve et qui lui vaut d’en être l’héritière. L’ancienne moissonneuse veut être tuée uniquement des mains de Deathko. Mais avant cela, le bal macabre continue. En effet, un nouveau communiqué vient de tomber.
Ce troisième tome de la série Deathco est important dans la mesure où une information majeure vous est livrée. En effet, Atsushi Kaneko (Soil) révèle la mission que souhaite confier Madame M. à Deathko : la tuer. Elle lui a léguée tous ses biens et veut qu’elle devienne la meilleure des tueuses afin de s’acquitter de cette tâche. Ainsi, on comprend mieux l’aversion qu’éprouve Lee pour la jeune fille. Il est dévoué corps et âme à sa patronne et on peut penser qu’il en est amoureux. De même que l’auteur continue de développer les tensions avec certains « Reapers » comme les Dead Queen Bee et Super Skull & Hyper Skull qui sont à chaque fois coiffés sur le poteau par… Deathko. L’auteur nippon nous offre un nouvel opus toujours aussi violent, super-punk et sanglant à souhait mais encore plus fin que les précédents. Un fait appuyé par des mises en scène encore plus précises des moissons (Un bon exemple en est la mission suivante) et une complexification de la psychologie des personnages (Notamment celle des nouveaux comme le savant fou mais aussi de l’héroïne que l’on déduit également mythomane). Graphiquement, aucune surprise ! Le trait nerveux du dessinateur, qui met en scène avec maestria l’ensemble de ses personnages tous plus névrosés les uns que les autres, est d’une efficacité redoutable.
BEUUUUAAAH… Cours acheter ce seinen sous peine de faire l’objet d’un communiqué de la « Guilde » !!!!
Stéphane Girardot
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