© 2015 Panini France SA
Titre : Il y a le diable, le soleil et la mer
Scénaristes : Gerry Duggan & Brian Posehn
Dessinateurs : Scott Koblish & Mike Hawthorne
Encreur : Jason Gorder
Coloriste : Val Staples
Couverture : Art Adams
Éditeur : Panini Comics
Collection : Marvel NOW!
Parution : Août 2015
Prix : 14,95€
Depuis qu’il a vaincu les anciens présidents américains zombifiés, Deadpool se retrouve avec l’agent Preston coincé dans sa tête. Rien de nouveau pour le mercenaire schizophrène, mais cet invité n’est pas désiré et certains secrets demandent à rester enfermés dans son crâne. Pire encore, le SHIELD ne l’a pas payé pour sa mission. Toujours furieux, Wade voit alors revenir une vieille connaissance lui réclamant des comptes. Rencontré dans les années 80, le démon Vetis lui réclame quatre morts pour récupérer leurs âmes, en échange de quoi il épargnera son ami Michael, le nécromancien. Pressentant un coup fourré, Deadpool s’exécute, tout en cherchant une autre solution…
Après un début de série en fanfare, excellent à tous les niveaux, ce deuxième tome est légèrement inférieur mais toujours assez bon pour se régaler des aventures uniques de cet anti-héros charismatique. Les scénaristes, tout en réalisant une intrigue à tiroirs pleine de rebondissements et de surprises, prévoient sur le long terme en faisant apparaître quelques mystérieux éléments (Eleanor, les voleurs d’organes) qui devraient être au centre des futurs récits. Après un premier chapitre dessiné par Scott Koblish dans le plus pur style des années 80 – une vraie performance graphique – Mike Hawthorne (Oms en série) prend le relais et illustre des épisodes poilants qui montrent Deadpool affronter des mercenaires de second rang ou même le Superior Spider-Man (non sans quelques dialogues peu sympathiques se rapportant à sa réelle identité). Si les répliques hilarantes prennent le pas sur les situations loufoques, la visite de l’esprit du personnage est un grand moment de n’importe quoi comme on les aime.
Une suite qui balise les épisodes à venir, incontournable !
Arnaud Gueury
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