Titre : Batman/Huntress : Dette de sang
Scénariste : Greg Rucka
Dessinateur : Rick Burchett
Coloristes : Tatjana Wood & Jamison
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Confidential
Parution : Janvier 2020
Prix : 19€
Lorsque Gotham City s’était vue mettre en quarantaine, Helena Bertinelli avait profité du chaos pour usurper l’identité de Batgirl et jouer les justicières anonymes. Mais, malgré ses bonnes intentions, ses méthodes musclées se sont attirées les foudres de Batman. Depuis, elle a repris son costume et son arbalète pour harceler les familles mafieuses sous le masque de Huntress. Surveillée de près par le Chevalier Noir, celui-ci doit intervenir quand son cousin est retrouvé mort et que tout est fait pour la faire accuser. Connaissant son identité et son passé, Batman lui donne une chance de régler ça par elle-même. Saura-t-elle dépasser son éducation sicilienne et son ADN inscrit dans le sang pour respecter l’éthique inébranlable de son modèle ?
« Il suffit qu’un mafieux soit tué à l’arbalète pour je sois son suspect numéro 1. Parce qu’après tout, Huntress est une folle dangereuse. Batman n’y comprend rien. Je ne suis pas folle. C’est une histoire de famille. »
Personnage ayant subi de nombreuses incarnations au fil des années, Huntress est toutefois plutôt connue en tant qu’Helena Bertinelli, héritière d’une famille mafieuse de Gotham en lutte contre les siens. Dans cette mini-série écrite en 2000, Greg Rucka revient sur cette héroïne tiraillée entre deux mondes, une justicière expéditive qui tente de se faire accepter par la Bat-Famille. Urban Comics profite bien évidemment de son apparition mineure dans le film Birds of Prey pour proposer cet album en ouverture d’une nouvelle collection dédiée aux meilleurs récits restés souvent inédits en France et consacrés à des héros/groupes/époques marquants. Avant quatre autres albums qui sortiront d’ici septembre prochain (Green Lantern: Emerald Twilight, Green Arrow: Longbow Hunters, The Golden Age et Legion of Super-Heroes: The Great Darkness Saga), cette aventure dans les arcanes italo-américaines de Gotham se montre très plaisante. Complétée de deux courts épisodes impliquant Huntress ou La Question, elle possède tous les éléments d’une sympathique origin story, tout en présentant une intrigue originale, dans laquelle Rick Burchett développe un style sobre et clair d’une étonnante lisibilité.
Un album de qualité et une collection qui s’annonce passionnante.
Arnaud Gueury
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