- Titre(s) : Tome 1
- Scénariste(s) : Joshua Williamson
- Dessinateur(s) : Andrei Bressan
- Coloriste(s) : Adriano Lucas
- Editeur(s) : Delcourt
- Collection : Contrebande
- Parution : Mars 2024
- Prix : 15,95 €
- EAN : 9782413083023
Le jeune Owen Seasons réalise un rêve en étant embauché au sein du parc d’attractions Devil Land ! Ce fondu d’horreur, pourtant marqué par une tragédie dans son enfance, est fasciné par cet univers joyeusement cauchemardesque qui divertit les familles en quête de sensations fortes depuis des décennies. Si son créateur, le mystérieux Arthur Dante, que certains pensent mort, a su mener à bien sa vision, ses héritiers peinent à entretenir le succès des lieux. Son fils, Samhain, cherche de nouvelles idées pour relancer les entrées du parc, sans comprendre que de réelles forces démoniaques en sont les maitresses depuis l’origine…
« Si toi, tu créais une nouvelle attraction… Je sais que ça fait longtemps…
– Sam, Sam, Sam. Mon fils. N’aie crainte, j’ai récemment retrouvé l’inspiration. »
Après avoir mené à bien la série Birthright, Joshua Williamson, Andrei Bressan et Adriano Lucas se retrouvent pour un nouveau titre jouant à fond l’ambiguïté, entre un humour sarcastique assez poussé – et quelques piques aux géants du divertissement tels que Disney – et des séquences horrifiques étonnamment cruelles. Certaines scènes un peu choquantes poussent même à se demander si elles sont bien réelles, tant elles surviennent avec soudaineté sans qu’on s’y attende. Ce mélange des genres est donc décapant et donne un résultat saisissant. Si le scénariste semble tout s’autoriser ou presque, sans épargner aucun protagoniste du mal ambiant, le dessinateur brésilien, parfaitement soutenu par les couleurs de son compatriote, accentue cette ambiance malaisante sans trop en rajouter. Dans une sorte de Zombillénium plus gore, qui ne détrônera toutefois pas le génial parc d’Arthur de Pins, les sensations sont bien là et laissent entrevoir un sacré délire dans les épisodes suivants.
Une série d’horreur prenante et surprenante.
Arnaud Gueury
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