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Dans la bulle de… Alexandre Saint-Genez

Par Laëtitia Lassalle | le 2 mars 2023 |
A la une Interviews Saint-Genez, Alexandre

Alexandre Saint-Genez @ 2023 La Ribambulle

Le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême est l’endroit idéal pour rencontrer de grands artistes reconnus, mais c’est aussi et surtout l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs et c’est dans cette optique que nous sommes allés rencontrer Alexandre Saint-Genez, dont la toute première bande dessinée, L’Alchimiste, est parue il y a quelques mois aux éditions Jungle.

Alexandre Saint-Genez @ 2023 La Ribambulle

Bonjour Alexandre. L’Alchimiste est ta première BD, peux-tu te présenter ? 

Je suis tombé dans la BD tout petit. J’ai découvert un vieux coffre oublié par des Belges dans ma maison d’enfance et, même si je savais pas encore lire, j’ai commencé à feuilleter. J’ai vu qu’il y avait cette idée d’art séquentiel. Quand on est gamin, on ne sait pas vraiment lire, mais on arrive à capter qu’il y a un truc qui se passe. Ensuite j’ai fait une licence d’Arts appliqués à Toulouse Puis après, j’ai fait des petits boulots, et je me suis accroché. Mais depuis tout petit, je voulais faire ça, comme la plupart des auteurs.

Beaucoup passent par l’animation. Est-ce que c’est aussi ton cas ?

Mes études, ce n’était pas formateur pour l’animation, c’était assez généraliste sur l’art, les cours d’amphi, on apprenait énormément sur l’histoire de l’art, mais ce n’était pas très technique. J’ai travaillé un peu en dessin animé par l’intermédiaire d’un pote qui avait besoin que je le dépanne sur une fin de production. Mais c’est tout. Et puis je voulais garder cet aspect traditionnel et moi je ne suis pas quelqu’un qui est super doué. Je suis très laborieux. En fait, les gens qui font du traditionnel en animation, ce sont des gens qui sont très, très doués. Donc je me suis acharné.

Donc la BD était vraiment ton truc ?

Oui, je faisais de la BD en copiant des planches, énormément. Vraiment de tout, j’allais puiser chez Morris, chez Franquin, dans le manga. Je recopiais, j’analysais le travail de Mig aussi. J’ai compris énormément de choses en regardant son travail et celui d’Alessandro Barbucci. Si on m’avait dit un jour que j’allais travailler avec Alessandro, je ne l’aurais pas cru.

Il fait partie des auteurs très reconnus, c’est une vraie référence.

Alessandro propose des formations en ligne. Je suis tombé dessus, et je me suis fait ce cadeau, de suivre cette formation. Et on pouvait se présenter sur sa page Facebook. Comme j’avais déjà fait un chapitre de manga sur Mangadraft, j’ai donc posté sur sa page et j’ai reçu un message privé d’Alessandro me disant qu’il avait aimé ce que j’avais fait. De là, il m’a proposé de dessiner L’Alchimiste parce que lui n’avait pas le temps. C’est comme ça que ça a débuté !

Même si tu t’es accroché à ton envie depuis petit, il y a quand même eu une part de chance ?

Exactement ! Quand j’entends “je me suis fait tout seul”, moi je n’y crois pas.

Si tu n’avais pas décidé de faire cette formation en ligne, tu serais encore en train de galérer ?

Oui, j’avais 35 ans et j’étais fatigué. Je voulais avoir un rythme de vie plus normal. J’avais lâché prise. Et puis j’ai fait cette formation, en me disant « je m’en fous, j’arrête, je fais ça pour le plaisir ». C’est au moment où j’ai dit ça que ça s’est débloqué.

© 2022 Jungle

Comment s’est passé le début de ta collaboration avec Alessandro ?

Au départ, j’étais en test, il fallait que je m’approprie le design d’Alessandro. Il ne voulait pas que ce soit du Barbucci copié-collé et de toute façon j’en suis incapable.

Sur L’Alchimiste, Alessandro est directeur artistique, c’est bien ça?

Oui, il a fait tout le character design.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur l’histoire du projet ?

Nicolas Beuglet est passionné de jeux vidéo. C’est un des premiers à faire des reportages sur le jeu vidéo. Il a interviewé le créateur de Metal Gear Solid, Hideo Kojima, quand il faisait des chroniques de jeux vidéo pour M6 et donc L’Alchimiste devait être un dessin animé au départ.

L’histoire s’y prête bien effectivement !

Alessandro Barbucci travaillait pour la boite de production qui devait faire le dessin animé et il a donc fait le character design et toute la bibliographie, par rapport à l’univers créé par Nicolas Beuglet. Finalement le projet ne s’est jamais fait. Et c’est resté quatorze ans dans un placard. Pour Nicolas, c’est un projet qu’il aime beaucoup, qui lui tient à cœur. Et il s’est dit qu’il allait le faire en BD et proposer à Alessandro de le dessiner. Mais Alessandro avait trop de travail, pas assez de temps… Ils ont décidé de prendre un dessinateur et qu’Alessandro chapeauterait le projet.

Sais-tu d’où est venue l’idée de cette histoire à Nicolas?

Il est tombé sur un dessin, un bas relief de deux enfants devant une pierre. Je crois que ce bas relief était en rapport avec Nicolas Flamel qui, historiquement, grâce à sa fortune, a ouvert des orphelinats à Paris et Saint-Etienne. Et il s’est dit “Ça donnerait quoi, si ces deux enfants étaient adoptés par maître Flamel? “ Tout est parti de là.

Combien de tomes sont prévus ?

Normalement, sept tomes sont prévus, si la série marche, bien sûr ! Il y a sept étapes dispersées à travers l’Europe. Le premier tome commence à Paris, mais ensuite ils vont se balader.

Là tu es en train de faire le deuxième tome. Comment travailles-tu avec avec Nicolas et Alessandro ? Est-ce que vous travaillez tous les trois? Ou bien une fois le character design fait, Alessandro n’intervient plus ?

En fait, on est tout le temps en contact. Nicolas fait le découpage, où il m’explique pour chaque case ce qu’il se passe, mais aussi les dialogues. Franchement, c’est assez confortable au niveau du travail parce que, en gros, tout est écrit, tout est prémâché. Moi, j’ai vraiment juste à me concentrer sur la mise en scène, sur comment je vais penser la scène par rapport à ce que m’a dit Nicolas. Et Alessandro supervise. C’est à dire que une fois que j’ai avancé, par exemple sur le tome 1, le storyboard, je lui envoie les planches au fur et à mesure. Grâce à son expérience, il me dit “Tu vois, je pense que tu pourrais peut-être plus faire comme ça.”

Il agit plus comme un conseiller ?

Oui, tout à fait. Ce qui fait que, même si j’ai galéré avant, en fait là je démarre dans les meilleures conditions. Pour un premier projet, je suis très bien encadré. Je suis avec quelqu’un que j’apprécie énormément. J’admire son travail. Et Nicolas est adorable.

Tu as toujours pensé être seulement dessinateur ou bien tu aurais voulu faire ton scénario aussi ?

En fait, je me rends compte que le dessin, ce n’est pas quelque chose qui est évident pour moi. J’adore ça. Mais ça a été énormément de travail pour apprendre le métier, comprendre comment ça marche, refaire des planches. Et je pense que le scénario, c’est pareil. Je suis quelqu’un de laborieux donc je pense qu’il faudrait que je repasse par des années de travail. C’est quelque chose qui m’intéresserait. Mais ça a l’air d’être un gros morceau, le travail des scénaristes. Et il y a la couleur aussi ! J’ai d’ailleurs une pensée aussi pour Piky qui fait la couleur sur L’Alchimiste.

C’est vrai qu’elle a fait un très beau travail. C’est pour une question de gain de temps que tu ne fais pas les couleurs ?

Non, c’est quelque chose que je ne maitrise pas vraiment, c’est un vrai métier.

Malheureusement, on oublie souvent les coloristes. On met plutôt en avant le scénariste, le dessinateur…

Oui et c’est dommage car ce sont eux qui créent vraiment une ambiance. Et qui te plongent dans le récit. Je suis très content parce que, en fait, on a fait pas mal de tests et on s’est mis d’accord sur qui on prenait. Les retours que j’ai des lecteurs, c’est qu’ils ont été séduits par les couleurs et je trouve que Piky a vraiment fait un super travail. Et j’ai une petite pensée pour un autre Alessandro (Giampaoletti) qui, comme on était très short au niveau du timing, a repris une partie des encrages de certaines planches. Il les a faits dans des conditions un peu difficiles, parce que c’était court et qu’on avait une date de sortie.

Combien de temps il te faut pour faire un tome?

Moi j’ai vraiment commencé en février et on a fini en août à peu près. Ça fait 8 mois.

Et le fait que ce soit ton premier album, tu n’était pas trop stressé ?

Si, au moment du storyboard, j’ai eu un très gros coup de doute, de “mais qu’est-ce que je fais là?” Je connais des gens qui sont tellement plus talentueux. Je me dis qu’ils mériteraient cent fois plus de travailler avec Alessandro…

Mais le retour des lecteurs doit te rassurer !

Oui, c’est touchant d’avoir ces bons retours.

Merci beaucoup Alexandre pour ce moment très agréable !

Propos recueillis par Laëtitia Lassalle

Interview réalisée le 28 janvier 2023

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Tags Alexandre Saint-GenezFestival d'AngoulêmeJungleL'Alchimiste

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Laëtitia Lassalle

Département : Eure / Séries préférées : Nova Genesis, Blackstone, Le Prince de la nuit, Neska, Kanopé, Les Légendaires, Zarla, Le Château des étoiles, Fruits Basket, Love Hina, He is a beast!, Escaflowne, La Fleur du démon, Klaw, Zoo Dingo, Ekhö monde miroir… / Auteurs préférés : Eric Chabbert, Louise Joor, Philippe Ogaki, Maliki, Yves Swolfs, Crisse… / J’aime aussi : mon boulot, les animaux, le cinéma, les séries télé, Nick Cave, Thomas Fersen, Mes souliers sont rouges, voyager…

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