Titre : Mayday
Scénariste : Andy Hartnell
Dessinateur : John Royle
Coloristes : Romulo Fajardo Jr & Ronda Pattison
Éditeur : Graph Zeppelin
Parution : Avril 2019
Prix : 18€
A la tête d’une petite équipe de redoutables mercenaires, April Mayday ne savait pas où elle mettait les pieds en arraisonnant un navire transportant une lourde cargaison d’armement. Mais ce qu’elle a découvert vaut bien mieux qu’une flopée de mitrailleuses… une arme à elle toute seule. April va l’aider à recouvrir toutes ses aptitudes physiques, ce qu’elle fait rapidement, mais la mémoire lui fait défaut. Et pourtant elle aurait beaucoup à se rappeler, puisqu’elle fut un membre émérite des Danger Girl, mais aussi un agent double à la solde de Hammer. Natalia Kassle, disparue depuis des années, va reprendre du service avec la même férocité. Et des flashs qui la font douter sur les raisons de sa traîtrise…
« Tu dois te retrouver dans la même situation qu’avant ton accident. Tout ça n’a qu’un seul but: t’aider à savoir qui tu es vraiment. Ton nom est Natalia Kassle… et tu es la femme la plus dangereuse qui ait jamais vécu… deux vies! »
Personnage central et ambigu de la première mini-série créée par Andy Hartnell et J. Scott Campbell, Natalia Kassle revient donc après avoir été laissée pour morte par ses anciennes collègues aventurières. Si le scénariste lui redonne ce tempérament extrême et brutal qu’on lui connait, il lui offre également une chance de rédemption qui pourrait lui valoir de redevenir l’héroïne qu’elle a pu être. La suite révélera ce qu’il en est vraiment. Pour l’heure, cet album qui ne montre que très peu les habituels personnages diffère un peu des précédents, ce qui donne une intrigue plus originale. Bien sûr, Mayday reste un pu divertissement pop-corn qui assume son rôle, avec son lot de rebondissements, d’humour, de scènes extravagantes et d’action non-stop. Le dessin, point fort de la série, est assez proche des standards d’origine, John Royle étant celui qui peut coller au mieux à J. Scott Campbell sans le copier ou sembler limité et écrasé par la comparaison.
Une aventure débridée qui signe le grand retour d’un personnage central.
Arnaud Gueury
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