Titre : Day One
Scénariste : Daniel Pecqueur
Dessinateur : Denys
Coloriste : Jean-Paul Fernandez
Couverture : Nicolas Siner
Éditeur : Delcourt
Collection : Neopolis
Parution : Octobre 2018
Prix : 14,50€
En pleine finale du championnat de base-ball, une gigantesque panne vient mettre un terme au match, poussant les services de sécurité à exfiltrer le président en urgence. Son départ entraîne un mouvement de foule dans lequel sont pris Jack et Lily. Sur leur chemin, le couple tombe sur un homme mourant qui leur confie une clé USB à remettre en main propre au président avant le début d’une troisième guerre mondiale. Si Jack préfère aller piller les boutiques, Lily prend la menace au sérieux et part en direction de Camp David. En haut lieu, on s’affole. Tous les services sont bloqués, aucune communication n’est possible et aucune solution n’est entrevue. Les hackers qui ont mis les Etats-Unis dans le noir sont les seuls maîtres à bord…
« Nous venons de remporter une première bataille! Notre cyberattaque était imparable car depuis plusieurs mois elle a été indéfiniment reroutée grâce aux botnets, via des milliers d’ordinateurs situés sur le territoire américain et dans plusieurs autres pays. »
Sur un sujet d’actualité qui pourrait faire frémir et titiller la paranoïa de certains, Daniel Pecqueur se perd un peu en route avec des personnages secondaires dont l’histoire est peu crédible et sans grand intérêt dans le déroulement du drame planétaire qui se joue. Quelques dialogues inutilement surchargés et des discours très peu naturels sont censés expliquer les rebondissements et les enjeux mais ils pénalisent régulièrement la lecture et sonnent faux à plusieurs moments. On espère donc qu’une fois passé ce prologue, la suite se montrera plus fluide, plus nerveuse et plus juste, ce qui mettrait aussi en valeur le dessin de Denys. Car l’album est visuellement plaisant, réaliste dans ses détails et dynamique dans ses phases d’action.
Une série qui s’annonçait prometteuse mais qui se retrouve plombée à certains moments-clés par un scénario inutilement embrouillé.
Arnaud Gueury
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