Après avoir affronté le guerrier Gaul, Haruka réussit, grâce à Sol, son intelligence artificielle, à réparer l’ascenseur spatial. Ce dernier doit conduire Haruka, Sol, le gardien robot, Ljos et Kyoko, sur la planète Terre, afin d’y trouver du curry terrien. Mais manipuler une technologie antique n’est pas sans risque d’autant plus quand des passagers clandestins s’intègrent au vol ! Arrivés après moult péripéties sur la planète, Haruka et ses amis se mettent à la recherche du curry. Plusieurs années vont passer. Arriveront-ils à dénicher l’aliment tant convoité ?
« Cette fois-ci, on va chercher du curry sur Terre! C’est le curry original! Il nous le faut absolument! »
Ce quatrième et dernier tome lève le voile sur l’épisode Thermidor la lune embrasée, objet de nombreux questionnements à la fin du troisième volume et sur l’identité d’Haruka. Mujiha, dont c’est la première série, a développé un argumentaire intelligent autour de la nourriture, sujet principal et politique de ce manga puisque objet de contrôle, mais aussi autour de l’utilisation de la technologie. Cependant, le bémol de ce tome final réside dans son rythme : les évènements s’enchaînent à une vitesse folle contrairement aux autres tomes plus contemplatifs, de nouveaux personnages apparaissent comme sortis du chapeau du mangaka… Cela surprend ! Quel dommage également de ne pas avoir dévoilé le passé de Sol, l’adorable petite intelligence artificielle. Concernant les références, le clin d’œil assumé à Kiki la petite sorcière, lorsque la jeune Haruka enfourche son balai, est très sympa. Le dessin reste égal à lui durant les quatre tomes, simple mais efficace malgré des cadrages parfois brouillons.
The Commonbread restera une série très originale à la fin un tantinet décevante !
Marie Chicaud
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