Un millénaire et plusieurs siècles plus tard. La jeune Haruka fait partie des derniers survivants de l’humanité. Innocente et téméraire, elle exerce avec succès le métier de fouilleuse. Tous les jours, elle déambule seule dans les ruines de bâtiments désaffectés, à la recherche de vestiges et d’outils : elle revend ensuite les objets qu’elle trouve à son papy le brocanteur. Haruka ne craint absolument rien, pas même la zone 13 que l’on dit infectée de fantômes ! C’est d’ailleurs dans ce lieu abandonné qu’elle déniche Sol, une intelligence artificielle coincée sous les débris depuis 985 ans. Elle se prend d’amitié pour cette elle et lui révèle qu’elle poursuit un autre but : trouver d’autres aliments et en particulier du curry, substance qu’elle a déjà goûtée avec son amie Ljos et un ami d’enfance porté disparu. Or, pour l’Église, consommer d’autres aliments que le commonbread équivaut à un crime. Haruka bravera-t-elle l’interdit ?
« Même si ça existe… un humain n’a pas le droit de manger autre chose que du commonbread. »
En cinq chapitres et une annexe, ce premier tome développe une intrigue originale, prenante et énigmatique autour du commonbread, le seul aliment autorisé et produit dans une usine automatisée autour de laquelle les descendants des survivants se sont installés. Des encarts explicatifs sont insérés entre les chapitres, apportant des informations supplémentaires et pertinentes sur les personnages et leurs attributs. Haruka, munie de son bâton et d’un pistolet commonbread, fait penser au personnage de Rey, la courageuse héroïne de la dernière trilogie Star Wars. Altruiste, elle sauve la vie d’autres fouilleurs. Sportive, elle réalise des acrobaties et des sauts impressionnants. Intelligente, elle parvient toujours à se tirer d’affaire ! Le dessin, simpliste mais beau, est parfois inégal : on passe ainsi de cadrages un peu brouillons à des planches superbes où le trait nerveux du mangaka s’affine. Un grand bravo à Mujiha car The Commonbread est son premier manga.
Hâte de lire la suite de cette histoire post-apocalyptique d’autant plus que ce premier volume se termine sur un mystère !
Marie Chicaud
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