Titre : La Prophétie des étoiles
Scénariste – Dessinateur – Coloriste : Mike Maihack
Éditeur : Bayard/Milan
Collection : Grafiteen
Parution : Avril 2017
Prix : 14,50€
Il y a très, très longtemps sur la Terre. La Princesse Cléopâtre, qui fête ses quinze ans le soir même, est lasse de suivre les cours de maths que lui dispense son précepteur, Bakari. Pour lui fausser compagnie, elle lui glisse – une nouvelle fois ! – de la camomille dans sa boisson et attend qu’il s’endorme pour aller chercher son ami Gozi afin de jouer au lance-pierres dans les dunes. Durant leur escapade, il découvre accidentellement un tombeau où se trouvent de nombreux bibelots et une tablette un peu bizarre que Cléo s’empresse de lire. À peine la touche-t-elle, qu’elle se retrouve projetée dans le futur, plus exactement dans le système d’Ailuros, au Q.G. du Programme Yarisien de Recherche et d’Action Militaire pour l’Indépendance Durable (P.Y.R.A.M.I.D.). Elle y apprend alors avec surprise qu’elle est le seul espoir de la galaxie du Nil face à Xaïus Octavian et sa horde de Xerx. Mais avant que l’aventure ne commence pour elle, en intégrant la Yasiro Academy, elle doit suivre des cours… de maths notamment.
Le label Grafiteen, qui comprend déjà quatre séries (Les Beaux gosses de l’Apocalypse, Warren 13, Hilo et Le Collège noir), s’enrichit d’un nouveau titre vraiment sympa avec Cléopâtre, princesse de l’espace. Dans ce premier opus, Mike Maihack projette son héroïne, la fille du Pharaon d’Égypte encore adolescente, dans le futur pour lui faire vivre des aventures intergalactiques en lui octroyant un rôle des plus importants et pose ainsi les bases prometteuses de ce nouvel univers SF. Chargée des obligations scolaires de tous les enfants de son âge, Cléo doit donc composer avec son rôle de « sauveuse » de la galaxie du Nil. Le récit, découpé en trois chapitres, met en scène de nombreux personnages – humains et anthropomorphiques – auxquels les lecteurs et/ou lectrices peuvent facilement s’identifier et ne manque pas d’énergie, d’humour, ni d’aventures. Graphiquement, l’auteur américain propose quelque chose de très « comics » qui fonctionne parfaitement et plaira aux (Grafi)teens, par ses cadrages et ses découpages hyper-dynamiques.
L’avis de Lily : Un début de série vraiment super chouette !
Stéphane Girardot
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