Titre : Tome 1
Scénariste – Dessinateur : Sokura Nishiki
Éditeur : Ki-oon
Parution : Février 2019
Prix : 7,90€
A 40 ans, Kaori n’a pas vu filer les années. Intérimaire et célibataire depuis toujours, elle vit surtout dans le monde imaginaire des héros de sa série préférée, City Hunter. Mais son quotidien fade et morne change le jour où elle tombe accidentellement du quai devant un train… et se réveille en tenue de lycéenne ! Kaori comprend vite par son environnement qu’elle se trouve dans les années 80. Totalement perdue, ses pas la mènent devant un célèbre panneau où sa main inscrit par réflexe le code XYZ. Une ombre la submerge alors, celle de Ryo Saeba ! Plus encore que les questions qu’elle se pose sur sa situation invraisemblable, Kaori se fait alors héberger par son idole, malgré ses explications confuses et tout ce qu’elle semble connaître de lui et de sa vie…
« Pourquoi une lycéenne comme toi nous a contactés? Tu connaissais non seulement mon nom, mais aussi celui de Kaori. Tu as une explication à fournir? Tu caches quelque chose! »
Bien qu’elle soit validée par le maître Tsukasa Hojo lui-même, cette nouvelle série n’est pas une suite, une extension ou une série dérivée à proprement parler, mais plutôt un sympathique délire de fan réservé aux fans. Sokura Nishiki n’apporte rien de nouveau aux aventures de Ryo Saeba mais, par l’intermédiaire de la bien nommée Kaori, en offre une relecture décalée et amusante. L’auteur se met ainsi à la place de tous ceux qui ont un jour rêvé d’évoluer dans l’univers de ses héros, en étant au plus près d’événements marquants. Dans ce premier tome, Kaori/Saori observe donc au plus près le mythique affrontement entre Ryo et Umibozu, un duel consécutif à un pari stupide que le mercenaire avait lancé pour repousser les avances de la belle Miki. Mais l’histoire n’est pas simplement montrée par un autre angle puisque la présence de Kaori perturbe certains événements et entraîne de fâcheuses conséquences pouvant changer le destin des protagonistes. S’il faut donc connaître un peu les grandes lignes de City Hunter pour mieux apprécier ces références et les changements apportés, un novice peut apprécier l’humour qui se dégage de cet hommage particulièrement soigné, la qualité du dessin étant impressionnante. La ressemblance avec le style d’origine est presque parfaite, ce qui fait de ce titre une très agréable surprise.
Une relecture des aventures de Ryo Saeba fort recommandable.
Arnaud Gueury
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