Titre : La Jeunesse de Catamount
Scénariste – Dessinateur – Coloriste : Benjamin Blasco-Martinez
Éditeur : Petit à Petit
Parution : Janvier 2017
Prix : 14,90€
En cette année 1870, la conquête de l’ouest est en marche et la famille Osborne s’en va s’installer au Niobrara. Le trajet n’est toutefois pas sans encombres et, à part le couple Osborne et leur fille Ethel, seul un bébé survit à l’attaque de leur caravane par les Cheyennes. Recueillant le garçon miraculé, la famille Osborne l’adopte et le nomme Catamount, du nom du chat sauvage qui lui sauva la vie. Quatorze ans plus tard, l’histoire rattrape Catamount lorsque Black Possum, le chef Cheyenne responsable de l’attaque de la caravane, refait surface et s’en prend à sa famille adoptive…
« Voilà ce qu’apporte Black Possum : la tête du shériff et le bétail du ranch Osborne. En échange, Black Possum veut la fleur du Niobrara, Black Possum veut Ethel Osborne! «
A quelques semaines de la sortie du troisième tome de la série Catamount, il est temps pour nous de revenir sur les deux premiers tomes de cette série. Alors étudiant et passionné de westerns, c’est à son école que Benjamin Blasco-Martinez commence l’adaptation des romans d’Albert Bonneau. Repéré par Olivier Petit qui le fait signer chez Physalis, ce tome sort à l’origine en 2015. Après la fermeture de Physalis, l’auteur suit Olivier Petit qui crée sa propre maison d’édition et c’est donc en janvier 2017, à la sortie du second tome, qu’est réédité La Jeunesse de Catamount chez Petit à Petit. L’histoire est simple et par de nombreux aspects reste très classique des westerns tels qu’on les concevait à l’époque où ont été écrits les romans. La vengeance est au cœur du scénario qui se déroule sur deux époques. Graphiquement, on sent bien que les planches de la première époque n’ont pas exactement le même style que les pages avec Catamount adolescent. Cela confère indirectement un effet de variation dans le temps qui, du coup, colle parfaitement au scénario. Toujours dynamique et expressif, le dessin se bonifie donc au fil des pages, tout comme la mise en couleur qui est particulièrement réussie dans les planches d’incendie, de lever ou de coucher de soleil. Cet album ne révolutionne pas le western en bande dessinée mais supporte sans rougir la comparaison avec les classiques du genre.
Une première oeuvre prometteuse et qui plaira à coup sûr aux amateurs de westerns.
Christophe Van Houtte
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