Titre : La Fosse du Kamtchatka
Scénariste : Christophe Bec
Dessinateur : Ennio Bufi
Coloriste : Andrea Meloni
Éditeur : Les Humanoïdes Associés
Parution : Janvier 2018
Prix : 14,50€
Lou Melville, désignée héritière de Wolfgang Feiersinger suite à sa spectaculaire cryogénisation, est entraînée un peu malgré elle dans les rêves du Centenaire des Carpates. Grâce à ses talents particuliers, elle a découvert un impressionnant mégalodon albinos menant tout un groupe dans une direction bien précise. Pour comprendre ce mystère et peut-être découvrir leur destination, Lou décide d’aller voir London Donovan, reclus dans un village en Alaska. Ému de retrouver sa petite protégée, l’ancien chasseur consent à lui révéler ce qu’il a découvert des années plus tôt au cœur de la « cité de Platon »…
« Un banc de requins préhistoriques… On en a vu des trucs bizarres avec ces satanées bestioles, mais ça… Qui aurait pu le croire !? »
Devenu un maître du genre qu’il a porté à un niveau jamais atteint en bande dessinée à travers des séries captivantes telles que Prométhée, Eternum ou Olympus Mons, Christophe Bec n’oublie pas pour autant Carthago, une création plus ancienne qui gagne en complexité et en qualité au fil des épisodes. Sa narration est toujours reconnaissable par des digressions à première vue sans lien avec le reste de l’intrigue, l’ensemble formant des puzzles obligeant à une certaine compréhension. Il faudra donc un peu de recul, la relecture des tomes précédents ou l’attente de la suite pour pleinement incorporer tous les détails du récit et appréhender toute la richesse de l’aventure. Un tel travail nécessite évidemment un dessin clair, détaillé et immersif, une tâche dont s’acquitte pleinement Ennio Bufi. Des terres glacées aux profondeurs des océans, chaque paysage est un régal de réalisme.
Une merveille de divertissement intelligent.
Arnaud Gueury
Réagissez !
Pas de réponses à “Carthago #7”