Titre : Tome 4
Scénariste – Dessinateur : Andreas
Éditeur : Le Lombard
Parution : Janvier 2020
Prix : 29€
Après un long exil conclu par une opération chirurgicale à haut risque, Capricorne est enfin de retour à New York. Malheureusement, il ne peut que constater les conséquences de la prophétie sur la ville. En effet, l’astrologue ayant prononcé son vrai nom au cœur de celle-ci, elle est désormais coupée en deux par un étrange phénomène, une sorte de faille spatio-temporelle. Et pour que la Grande Pomme redevienne elle-même, Cap passe un marché avec Dahmaloch dont il ne révèle le prix à personne. Ainsi, il doit partir à nouveau et laisser Astor, Ash Grey et Fay O’Mara, qu’il venait juste de retrouver. Cela ne l’enchante guère. Il est très inquiet pour Ash car le Passager exerce sur elle une influence néfaste. Mais il n’a pas le choix. Cependant, il a le temps de trouver un remplaçant durant son absence. Ron Domonic sera la nouveau Capricorne et ce n’est pas trop du goût d’Astor. Cependant, c’est à eux deux que revient la charge d’arrêter les Cavaliers de l’Apocalypse avant qu’ils ne répondent à l’appel qui leur a été lancé. La fin est proche. Le Terminus est bientôt atteint et New York va enfin connaitre son véritable Maître.
New York, Vu de près, Les Cavaliers, Zarkan, Terminus et Maître sont les six tomes regroupés dans ce dernier opus de l’intégrale. Ils sont autant de possibilités qui permettent à Andreas de refermer toutes les portes qu’il avait laissées ouvertes dans les précédents. Toutes les réponses sont données avec tout le génie – scénaristique (intégration de pensées philosophiques, notamment nietzschéenne) et graphique (mise en page toujours aussi inventive) – auquel l’auteur nous a habitués jusqu’ici. Mais il laisse toutefois planer un petit doute sur la véracité de l’univers où se termine le récit avec la présence de deux Ash Grey. Surchauffe de l’encéphale au rendez-vous, mais plaisir garanti ! Pour ne rien rater, l’idéal est de tout relire d’une traite tout en étant concentré et particulièrement attentif. Pourquoi ? La fin de la préface de ce quatrième volet, toujours écrite par Antoine Maurel, dévoile un jeu initié par Andreas dès le commencement. Un mot est présent dans chaque tome, une seule fois. Il est prononcé par un personnage différent dont le nom commence par une lettre différente à chaque fois. L’ensemble des lettres constitue l’alphabet à l’exception de celles composant le dit mot qui prend ainsi une importance encore plus grande que celle qu’il avait dès le départ. Quel est-il ? À vous de le découvrir ! Voilà un mystère qui fait que même après son final, la série pousse encore à la réflexion et à l’observation.
Maître… Un titre qui sied parfaitement à A(stor)ndreas Martens. Un fait plus que conforté par cette magnifique intégrale.
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “Capricorne – L’Intégrale #4”