Titre : Terminus
Scénariste – Dessinateur : Andreas
Coloriste : Isabelle Cochet
Éditeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Parution : Octobre 2015
Prix : 12€
Alors que l’Homme aux mains tatouées rejoint Dahmaloch – las d’attendre – au fond de l’océan, Astor et le professeur Zarkan sont en pleine conversation cérébrale sous les yeux ahuris de Miriam. Ils tentent de trouver des correspondances entre les informations de la bibliothèque de l’un et les formules du vaste savoir de l’autre. Leurs échanges établissent certains faits qui poussent Capricorne à se rendre au quartier général des mentors. Là-bas, il tombe sur Ira Zeus essayant de soutirer des informations à Fay O’Mara au sujet de certaines photos. Celles qui lui manquent et que Capricorne a en sa possession. Contre toutes attentes, ce dernier libère la jeune femme et souhaite collaborer avec l’astrologue. Une fois réunis, les clichés de Miss O’Mara révèlent un lieu particulier dans New-York. Mais le Passager veille. Serait-ce le terminus pour tous ? Ou alors……
Oh que c’est bon ! Capricorne est presque arrivé au terminus. Presque ? Oui, car Terminus n’est pas la fin de la série éponyme et protéiforme du maitre Andreas (Rork). L’auteur a encore quelques petites choses à éclaircir malgré les révélations majeures de ce dix-neuvième opus. En effet, le jour est fait sur les origines et les interactions entre l’Homme aux mains tatouées et Dahmaloch, l’identité du Passager est révélée tout comme vous aurez des explications sur le Cube numérique et les pierres d’Apocalypse. Certains personnages refont surface et servent – clairement – la compréhension globale de l’histoire. Certes, il faut suivre mais le vagabondage qu’offre cet univers à votre esprit est tout simplement excellent. Le climax final vaut son pesant d’or et ne fera qu’augmenter votre impatience d’avoir la suite entre les mains. Graphiquement, le plaisir visuel est toujours aussi grand. Á noter toutefois que le découpage et la mise en pages sont un peu moins «cérébraux» que dans certains albums eu égard au nombre de récits à suivre. Le dessin est d’une grande richesse et fidèlement – parfaitement – mis en valeur par Isabelle Cochet grâce à une très belle sensibilité chromatique.
Rendez-vous en octobre 2016 pour ce qui sera la fin de cette série remarquable du magicien nommé Andreas.
Stéphane Girardot
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