Titre : Faut pas gaspiller !
Scénariste – Dessinateur – Coloriste : Nob
Editeur : Bayard/Milan
Collection : BD Kids
Parution : Avril 2019
Prix : 9,95€
Le cuisinier de l’école peut susciter des vocations. Ce qui lui tire d’ailleurs la larme à l’œil. Surtout, lorsque ce dernier propose un atelier d’apprentissage. Mais les enfants n’ont pas forcément la même vision de la cuisine que lui. Alors que certains sont persuadés qu’il ne fait que réchauffer des plats surgelés, d’autres veulent donner une chance à leurs progénitures de mieux manger qu’eux dans le futur. Enfin, cela ne les empêche pas de lui envoyer des cartes postales très suggestives quant aux menus souhaités à la rentrée, pendant leurs vacances. Et, là aussi la nourriture est au centre des débats, tout comme lors de la classe de neige ou en colo. Ah oui ! Nouveauté cette année : l’installation de bornes de tri à la sortie du réfectoire pour développer l’esprit écologique. Car que l’on aime ou pas les repas du cuistot, il ne faut pas gaspiller, ni jeter quoique ce soit dans la nature ou par les fenêtres de la cantoche ! À bon entendeur !
Ce quatrième recueil de La cantoche est excellent comme les précédents. Nob (Mamette) sert quelques petites pépites – beaucoup même – parmi les cinquante gags en une planche aux quatre cases détourées habituelles. L’ensemble est redoutablement efficace et drôle. Ce n’est bien sûr plus une surprise. Parmi les thèmes subtilement abordés par l’auteur, on pourra citer l’écologie, l’égalité Homme/Femme, l’Art, le respect des règles, l’amitié et bien d’autres encore. Outre le fait qu’ils vont bien rigoler, il y a tout de même quelque chose qui surprendra vos « Kids » lors de cette nouvelle lecture s’ils sont de fins observateurs. Pour la première fois dans cet opus, un élève est nommé. En effet, Corentin se fait remarquer en classe en grignotant dans la saynète La vie chère. Même si le titre de l’album n’en reflète pas exactement le contenu global, il n’en est pas moins vrai que l’on y parle un peu du non-gaspillage mais surtout qu’on le dévore… au sens figuré bien sûr ! Ce n’est définitivement pas comme les choux de Bruxelles !
L’avis de Lana : La cantoche, j’accroche… grave !
Stéphane Girardot
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Une réponse à “Cantoche (La ) #4”