Titre : Tome 1
Scénariste – Coloriste : Brian Buccellato
Scénariste : Jennifer Young
Dessinateur : Matías Bergara
Éditeur : Glénat
Collection : Glénat Comics
Parution : Mai 2018
Prix : 15,95€
Depuis quelques temps, une épidémie de cannibalisme ravage le monde. L’horreur est d’autant plus frappante que personne n’a encore bien compris le phénomène et son mode de propagation, si bien que chacun peut être suspecté d’être un dévoreur potentiel. Mais la vie continue, comme à Willow, en Floride. Les habitants, habitués à la dure vie dans les Everglades, sont toutefois touchés par la mort brutale d’un jeune serveur. Tandis que le shérif ferme les yeux, les locaux s’organisent pour une traque. La disparition de Jolene, la petite amie de Cash Hansen, dont le père gère le bar du coin, et l’arrivée en ville d’un étranger vont contribuer à faire monter la tension…
« Avec toutes ces histoires de gens qui se bouffent entre eux partout, on se dit que ce serait mieux si tu débarrassais le plancher… avant que ça dégénère. »
Brian Buccellato, habitué à passer des séries super-héroïques les plus classiques (Flash) à des projets plus personnels, mêle deux genres au top de leur forme pour créer, avec le soutien de Jennifer Young, un titre des plus prometteurs. En prenant un peu le contre-pied des histoires de zombies – ici des cannibales se fondant dans la masse tant qu’ils peuvent assouvir leur envie de manger de la chair humaine malgré leur dégoût – et en situant l’action dans le sud profond des Etats-Unis, les scénaristes usent au maximum de l’atmosphère unique de la région pour développer une aventure poisseuse, âpre et viscérale. Les personnages principaux, déjà bien campés, captent l’attention et la sympathie et on s’attache immédiatement à leurs vies complexes. Quelques rebondissements bien sentis ponctuent ce premier tome et laissent augurer une suite hautement captivante, que le jeune dessinateur uruguayen Matías Bergara devrait à nouveau animer de son style vif du meilleur effet.
Un premier tome très bien conçu et magnifiquement réalisé.
Arnaud Gueury
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