© 2019 Casterman

Titre : Tome 3
Scénariste – Dessinateur : Tomonori Inoue
Éditeur : Casterman
Collection : Sakka
Parution : Octobre 2019
Prix : 8,45€

Raizô Hiraga est obligé de laisser Miharu Suzukaze seule pour effectuer la mission la plus importante de sa carrière : éliminer Saburô Musô. En effet, l’état de Shôta s’est brusquement dégradé et il doit se rendre immédiatement à son chevet. Cela tombe très mal car le rat est enfin sorti de son trou pour répondre de sa responsabilité dans l’affaire de la déchetterie Miraijima devant le Gouvernement Métropolitain de Tokyo. Cependant, il ne s’est pas rendu sur les lieux seul et la jeune écolière va devoir faire face à une véritable armée venue le défendre. Malgré de nombreuses victimes, ni le plan A, ni le plan B n’ont fonctionné et Miharu disparait du circuit. Raizô découvre que l’appel concernant son petit-fils était un leurre et comprend que sa partenaire est en danger. Malheureusement, il arrive trop tard avec Kinume, qu’il a avertie dès les débuts des événements, mais tombe sur le responsable de la duperie : Saitô. Qu’est-il advenu de Miharu ? Est-elle encore vivante ? Si oui, pourquoi a-t-elle été enlevée ? Les réponses à toutes ces interrogations se trouvent en Europe, du côté de la cité napolitaine.

Avant d’ouvrir ce troisième album de Candy & Cigarettes, veillez à être bien installé et calé au fond de votre fauteuil car vous aller être bousculé, vibrer et avoir peur pour Miharu à travers un épisode sanglant où tous les talents de tueuse de la jeune écolière sont utilisés pour tenter de supprimer Saburô Musô. Mais pas que ! En effet, l’échec et l’enlèvement de Miharu sont des options que nous n’avions absolument pas envisagées. Et la suite encore moins. Sans compter le « cliffhanger » ! Il faut dire que, de nouveau, Tomonori Inoue nous balade, et bien. Le mangaka profite de « temps morts » pour nous en dévoiler un peu plus sur Miharu et plus particulièrement, sur la période qui a suivie le décès de ses parents. Car jusqu’à présent, nous savions que Kinume l’avait sortie d’un établissement spécial où elle était enfermée, mais rien de plus. Les révélations qui sont faites aux lecteurs valent donc leur pesant de cacahuètes. Le tout est subtilement amené via des « flashbacks ». De fait, on ne regrette qu’une seule chose une fois la lecture finie : ne pas avoir entre les mains le quatrième tome pour connaître la suite ! La mise en images du dessinateur est au diapason. Le trait est dynamique, nerveux et précis. Saluons aussi le « chara design » qui est juste parfait.

If you choose « Candy », you’re dead ! But, if you choose « Cigarettes »… You’re dead too ! Un épisode explosif !

Stéphane Girardot