
© Casterman
Titre : Iceberg tropical
Scénariste : Hervé Bourhis
Dessinateur – Coloriste : Poipoi
Coloriste : Élise Dupeyrat
Éditeur : Casterman
Parution : Février 2017
Prix : 10,95€
Alors que le recrutement de nouveaux élèves via Paranormax ne se passe pas super bien et que les travaux des locaux du C.R.A.S.H. – suite au tsunami – nécessitent plus d’argent, la couverture d’Édouard est grillée. En effet, son père apprend de manière fortuite qu’un robot-clone le remplace. Et, par la même occasion, l’existence du Collège Réservé Aux Super-Héros lui est dévoilée ! Pire encore, le remplaçant du jeune garçon a apporté son aide au riche industriel pour améliorer et miniaturiser une invention permettant de (dé)régler le climat. Mr Kemikol décide d’appeler sa création le météostick. Il devient alors le super-vilain Anticyklon et utilise son super-pouvoir pour détruire Towerville. Une nouvelle MISAPO (MIssion SAuvetage POpulation) pour Felipe Lazare, la Barbe Humaine, Lucida Italic , Katchy et leurs élèves ne manquera pas de leur donner froid dans le dos, ni de les faire transpirer !
Hervé Bourhis (Le Heavy Metal) se régale à mettre des bâtons dans les roues aux super-héros du C.R.A.S.H.. Cela provoque des situations pleines d’humour (sans oublier les jeux de mots !) mais aussi permet au scénariste de développer une nouvelle aventure bourrée d’action et de suspense. Et, comme à chaque jour suffit sa peine, à chaque tome suffit son super-vilain. Ici, il s’agit ni plus ni moins du père d’Édouard qui se transforme en Anticyclon. Outre cette nouvelle mission, l’auteur n’oublie pas de faire évoluer certains personnages comme le frère d’Esther (surprise !) ou Épaminondas. De même qu’il essaye de faire avancer les relations entre Lucida et Lazare mais il se heurte à l’hermétisme du dragon malgré le rentre-dedans de la télépathe (mais pourquoi donc ?). Ha, les histoires d’amour… Un nouvel épisode super-énergique qui ne manquera pas de plaire et où Poipoi (Le trop grand vide d’Alphonse Tabouret) est tel un poisson dans l’eau. La prestation du dessinateur ne manque pas de dynamisme tout en proposant la même recette graphique que nous avons pu apprécier dans le premier opus. Le duo qu’il forme avec Élise Dupeyrat pour la mise en couleurs booste un peu plus le tout avec des teintes assez flashy.
Un bon deuxième tome qui confirme le bien que l’on pensait de la série.
Stéphane Girardot
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