- Titre(s) : Bunkerville
- Scénariste(s) : Pascal Chind & Benjamin Legrand
- Dessinateur(s) - Coloriste(s) : Vincenzo Balzano
- Editeur(s) : Ankama
- Parution : Janvier 2024
- Prix : 22,90 €
- EAN : 9791033517146
Alors qu’il est en réunion, Laurel reçoit un appel. Pensant qu’il s’agit d’Eli, sa compagne, il décroche aussitôt. Mais au bout du fil, ce n’est pas elle, mais la police qui lui apprend qu’elle a disparu dans l’eau, à l’endroit même d’une faille à 30 mètres de profondeur. A la maison, elle a laissé une simple note : « pardonne-moi ». Mais Laurel en est persuadé, elle n’a pas pu se suicider. Alors qu’il se rend sur la plage et avance dans l’eau pour rejoindre celle qu’il aime, il se réveille dans un autre monde…
Bunkerville est un ovni, un conte onirique digne des films de Terry Gilliam, où tout ce que l’on voit n’est qu’illusion, où tout se déforme petit à petit, si bien que l’on a l’impression d’être dans le rêve d’un fou. C’est bien là tout l’attrait de cette bande dessinée proche d’un film. Rien d’étonnant à cela puisqu’à l’origine Pascal Chind, le scénariste, également réalisateur de films, avait bel et bien pensé cette histoire pour le grand écran. Il en avait même écrit le scénario avec Benjamin Legrand. Même si on aurait été curieux de voir ce que cela aurait donné au cinéma, cette adaptation en bande dessinée est tout aussi satisfaisante tant le dessin de Vincenzo Balzano se prête parfaitement au récit grâce à son côté poétique et onirique. C’est d’ailleurs ce visuel qui fait beaucoup vu le peu de texte présent. On ne peut que prendre notre temps pour contempler ces aquarelles qui sont magnifiques mais ont aussi une espèce d’aura malsaine collant parfaitement au propos. On aimera ou on détestera, il n’y aura pas de demi-mesure. Nous, en tout cas, on a adoré!
Un superbe conte onirique digne des meilleurs films de Terry Gilliam.
Laëtitia Lassalle
Réagissez !
Pas de réponses à “Bunkerville”