The Monkey Family débarque tout juste aux éditions La Palissade. Ce titre nous a particulièrement plu et il nous fallait donc aller poser quelques questions à Margo Renard dont c’est la première BD jeunesse. Rencontre.
Bonjour Margo. The Monkey Family est votre première BD jeunesse. Comment est né ce projet ?
Je suis partie en voyage avec deux amis, nous sommes allés en Asie du Sud-Est. J’ai toujours été attirée par le continent asiatique, sa culture et ses histoires. C’est au Cambodge qu’est née cette idée. Ensuite les éditions La Palissade m’ont orienté vers le format BD et le projet The Monkey Family était lancé.
Première BD mais pas première publication puisque vous avez signé sous le nom de Margaux Allard le livre illustré Gustave le pirate. Après ces deux publications, avez-vous une préférence pour l’un ou l’autre genre ?
J’ai une préférence pour la bande dessinée, même si ça demande plus de travail. La narration est très vivante et j’ai l’impression d’exprimer plus d’idées.
Vous avez étudié à l’école Emile Cohl de Lyon où des auteurs de BD sont professeurs. Qu’est-ce que vous retenez en particulier de cette formation ?
Ce sont les frères Jouvray qui m’ont tout appris. Bien sûr, je lisais de la BD mais je n’y connaissais rien. Ils m’ont appris à construire un bon récit.
Plutôt adepte des techniques traditionnelles ou plutôt tablette graphique ?
Les deux. Aujourd’hui j’essaie de me perfectionner dans les techniques traditionnelles car j’aime beaucoup le rendu. Pour The Monkey Family j’ai utilisé la plume et l’encre de Chine pour l’encrage et l’aquarelle pour la mise en couleur.
The Monkey Family tourne, comme le titre le rappelle, autour d’une histoire avec des singes. Une prédisposition particulière à dessiner ces animaux ?
J’aime bien le côté à la fois animal et humain des singes. Et ils sont agréables à dessiner.
Le héros de l’histoire en a assez de manger des bananes tous les jours. Est-ce que vous souhaitez faire passer le message à travers votre album que dans la société actuelle on ne mange pas de façon assez variée ?
C’est le point d’accroche mais l’histoire va au-delà des bananes. Elle montre qu’on peut sortir de ses habitudes, aller voir ses voisins, leur parler et partager leur nourriture pour le plus grand plaisir de tous.
Avec deux titres jeunesse à votre actif, souhaitez-vous poursuivre dans la jeunesse ou aimeriez-vous à l’avenir créer des histoires pour les adultes ?
Pour l’instant je vais rester en jeunesse. Je n’ai pas encore réfléchi à des histoires pour les adultes.
Vous travaillez également dans le milieu du jeu vidéo, y a-t-il des passerelles entre la BD et les jeux vidéo mais également des similitudes au niveau des méthodes de travail ?
Pour ce projet fait à la main, il n’y a pas beaucoup de points communs avec les jeux vidéo. C’est très différent, on crée une histoire, pas un game play. Et ce ne sont pas les mêmes outils de travail, on se bat avec son scanner, pas avec son code html. Lorsque j’ai plusieurs projets, je travaille en parallèle.
De nouveaux projets BD à venir ?
De nouvelles aventures pour la Monkey Family !
Merci à vous d’avoir répondu à nos questions.
Propos recueillis par Nicolas Vadeau
Interview réalisée le 17 février 2017.
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