
Luc Brunschwig est né le 3 septembre 1967 à Belfort. Une petite enfance heureuse jusqu’à ce que son petit frère prenne un cahier de brouillon et se mette à dessiner les aventures de Takor, l’Extra-Terrestre. S’en suivront 40 volumes (toujours dans des cahiers de brouillon). Très vite, admiratif, Luc lui emboîte le pas. A 11 ans, il découvre les comics et c’est un bouleversement. Il se passionne pour ces personnages, leurs aventures « plus grandes que la vie ». A cette époque, il dessine et écrit. Mais il devient rapidement claire que l’écriture est davantage sa marotte. Il se trouve maladroit, emprunté et n’ose pas publier son travail dans des fanzines. Dans le cadre de ses études en publicité et marketing, il décide d’écrire un dossier sur les éditions Lug. Il rencontre alors Ciro Tota, l’un des rares français à animer une série de super-héros qui lui propose de reprendre l’écriture de Photonik pour ne se consacrer qu’au dessin. Il arrête ses études et fait ses premières armes. Malheureusement, alors que son travail gagne en maturité, la série est définitivement arrêtée. Dans le cadre du « 1er Carrefour de l’illustration du livre pour enfants » avec l’école des Arts décoratifs de Strasbourg, Luc fait la connaissance de Laurent Hirn. Il lui propose le scénario du Pouvoir des innocents. Les deux auteurs signent chez Delcourt et le premier album est nominé à Angoulême pour l’Alph’Art du meilleur scénario 93. Repéré par la profession, mais préférant la qualité à la quantité, Luc Brunschwig entame six autres séries, influencées par son goût pour les histoires noires, torturées. Il considère son écriture comme sombre, réaliste et essentiellement humaniste. Il essaie de donner à chaque personnage une véritable épaisseur et dans le meilleur des cas, une véritable profondeur. © Le Lombard