Titre : Un pour tous et tous pour Pistache
Scénariste – Dessinateur – Coloriste : Saïd Sassine
Éditeur : Glénat
Collection : Tchô! La collec…
Parution : Février 2022
Prix : 15,50€
Pistache a envoyé Stan loin dans l’espace pour une raison bien précise mais cela a provoqué le chagrin de son seul et unique ami, Volcano, dont les larmes ont recouvert l’île Coco d’un épais manteau blanc. Ce temps hivernal peut durer des années comme cela a déjà été le cas dans le passé lorsque Stan a été contraint de voler les cœurs de Volcano et Volcanette. Cependant, cela fait le bonheur de Rose, la fleuriste du village, qui découvre la neige pour la première fois. D’ailleurs, Cassius fait sa connaissance par hasard au détour d’un balade et n’y est pas du tout insensible. Se pourrait-il qu’il redécouvre l’amour ? Amande et Praline, quant à elles, espèrent que Réglisse, le Bonbon Super Magicien, retrouvera Stan à temps pour remettre de l’ordre sur la péninsule car il est l’unique personne qui peut calmer Volcano et remettre Pistache, qui sombre peu à peu dans la méchanceté et la folie, dans le droit chemin. Seul celui qui prend le cœur d’un Bonbon Super peut le lui remettre en place. La mission des Bonbons Super est des plus ardues. Et le retour de Satan, le père du vampire chasseur de cœurs, n’arrange en rien leurs affaires.
Que cela fait du bien de retrouver l’univers sucré et débordant d’amour créé par Saïd Sassine. Avec Un pour tous et tous pour Pistache, l’auteur amène les Bonbons Super au terme de leur mission, non sans difficultés et moults revirements de situation. Dans la droite lignée du premier tome, l’humour et l’action sont également bien présents. De judicieux “flashbacks” apportent des éléments essentiels à la compréhension du récit dans son ensemble, comme par exemple la première séquence de l’album où sont dévoilés l’attachement de Stan à Volcano et Volcanette, l’acte qu’il est obligé de faire pour satisfaire son père et la tradition des vampires ainsi que les conséquences qui en découlent. Ce deuxième opus est parfaitement réussi et sa lecture est un pur moment de bonheur qui renvoie à l’époque des “Magical Girls” et de Récré A2. Graphiquement, la prestation est au diapason des ambitions scénaristiques. Bien sûr, nous retrouvons le style manga, les couleurs acidulées et les cases arrondies imposés par le dessinateur aixois dès le début de l’histoire et qui font leur effet. La seule différence majeure se situe dans l’utilisation de fonds noirs pour les planches où tous les événements s’enchaînent pour arriver au climax (les 2/3 de la bande dessinée). Et ça matche !
Une conclusion largement à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre. À lire sans modération aucune. Et surtout, comme l’auteur aime à le dire : « Restez beaux ! »
Stéphane Girardot
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