- Titre(s) : Catacombes
- Scénariste(s) : Virgile Iscan
- Dessinateur(s) : Alex Nieto
- Coloriste(s) : Fabiana Mascolo
- Editeur(s) : 404 Editions
- Collection : 404 Graphic
- Parution : Janvier 2023
- Prix : 17,90 €
- EAN : 9791032404126
Alors que le bac approche à grand vitesse, Sonia s’inquiète de la disparition de son amie Sophie, qui ne donne plus signe de vie depuis plusieurs jours. La jeune fille passe ses nerfs sur sa famille et ses amis, mais ne renonce pas à savoir ce qui se passe. Après avoir interrogé le père de sa copine, elle décide de fouiller un peu, les réponses évasives ne la satisfaisant pas vraiment. Elle entraine alors son petit groupe dans une visite du domicile de la famille qui va révéler de nombreux mystères en lien avec les secousses qui se font parfois ressentir à Paris et inquiètent la maigre équipe de l’Inspection Générale des Carrières…
« C’est peut-être la dernière fois où on pourra faire un truc comme ça ensemble… En vrai, l’avenir, il ressemble à rien. »
A trop vouloir surfer sur les productions pour adolescents type Netflix, avec sans doute un Stranger Things à la française en tête, Big Under se prend les pieds dans le tapis de tous les clichés possibles. Avec sa galerie de personnages hyper-actuels, accentué par un langage horripilant et une héroïne omniprésente et aussi stressée que stressante, la série drague avec lourdeur un lectorat qui mérite mieux et plus original. Pour son premier scénario, Virgile Iscan oublie sans doute que les jeunes laissés-pour-compte qui devenaient importants dans les productions des années 80 (des Goonies à WarGames, de Starfighter à Explorers) sont maintenant la norme du genre et ont perdu toute substance dramatique. Le récit est donc très prévisible, assez pénible à suivre par séquences tant le rythme est échevelé et les dialogues insipides, à grands coups de « frère » ou « balek » qui va en irriter plus d’un. Seul le dessin d’Alex Nieto se montre vraiment convaincant mais, alors que l’intrigue met très longtemps à démarrer après des pages et des pages de bla-bla et une exposition qui ne fait même pas monter la tension autour des protagonistes, c’est bien maigre pour attirer l’attention et donner envie de connaître la suite.
Une création bien pauvre dans sa proposition et balayée par tous les autres hommages au genre.
Arnaud Gueury
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