
© Le Lombard
Titre : Sur les traces du gorille blanc
Scénaristes : Thierry Culliford & Luc Parthoens
Dessinateur : Pascal Garray
Coloriste : Nine
Éditeur : Le Lombard
Parution : Avril 2015
Prix : 10,60€
Comme partout ailleurs, ce sont les vacances à Vivejoie-la-Grande. Et Benoît Brisefer n’a pas de chance car ses copains sont tous partis quelque part. Désappointé, il s’assoit sur un banc du parc lorsque son ami Monsieur Dussiflard le hèle. Ce dernier a gagné le gros lot à la tombola des chauffeurs de taxi et il se rend à l’agence de voyage pour récupérer son gain. Ils apprennent ainsi que le cadeau n’est autre qu’un safari organisé afin de découvrir la faune sauvage du Mulundi et peut-être voir le grand gorille blanc. Comme il s’agit d’un voyage pour deux personnes, Monsieur Dussiflard propose au jeune garçon de venir avec lui. Ni une ni deux, les voilà dans l’avion où il rencontre fortuitement Tonton Placide qui se rend également là-bas pour assurer la protection du Président au pouvoir. Mais arrivés en Afrique, des braconniers et une tentative d’attentat vont bousculer le programme des vacances. Heureusement que Benoît Brisefer est très très fort !
Après une apparition sur le grand écran dans Taxis Rouges il y a quelques mois de cela, Benoît Brisefer revient sous le feu des projecteurs avec un quatorzième album fort sympathique. Thierry Culliford (Les Schtroumpfs) et Luc Parthoens (Johan et Pirlouit #17) mettent ainsi fin à une absence de onze années durant laquelle le petit garçon à la force extraordinaire n’a pas changé. Ça, c’est le pouvoir de la bande dessinée ! Les scénaristes nous livrent donc une nouvelle aventure qui ne dénote en rien avec l’esprit de la série créée par Peyo et ravira à coup sûr les fans. Les thèmes mis en avant sont d’actualité et permettent de dénoncer les faits évoqués avec humour. En l’occurrence, le braconnage et les manigances politiques sur le territoire africain. Cela permettra également à certains lecteurs de faire connaitre ce drôle de petit bonhomme à leurs enfants voire leurs petits-enfants. Patrick Garray, qui s’est vu confié le destin sur papier de Benoît Brisefer à l’âge de vingt-huit ans, en assure de belle manière la continuité graphique. Et Nine Culliford à la colorisation parachève le tout.
Du Benoît Brisefer tout craché !
Stéphane Girardot
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