Titre : Les Chevaliers Noirs
Scénaristes : Scott Snyder, James Tynion IV, Josh Williamson, Frank Tieri, Sam Humphries, Dan Abnett & Peter J. Tomasi
Dessinateurs : Greg Capullo, Doug Mahnke, Yanick Paquette, Jorge Jiménez, Carmine Di Giandomenico, Riccardo Federici, Ethan Van Sciver, Philip Tan, Tyler Kirkham, Francis Manapul, Tony S. Daniel & Riley Rossmo
Coloristes : Fco Plascencia, Ivan Plascencia, Rain Beredo, Jason Wright, Dean White, Arif Prianto, Tomeu Morey, Wil Quintana, Nathan Fairbairn & Alejandro Sanchez
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Rebirth
Parution : Juillet 2018
Prix : 22,50€
Suite à une longue enquête menée seul et en secret, Bruce Wayne a découvert l’existence d’un anti-multivers dont il est la clé. Mais, malgré l’aide ses amis, il a disparu et la porte s’est ouverte sur Gotham City, laissant apparaître une armée de Chevaliers Noirs, des versions torturées et terrifiantes de Batman. Ces abominations ont vite eu le dessus sur la Ligue de Justice et les autres héros, contraints de s’enfuir et de se cacher en attendant d’en apprendre plus sur les envahisseurs. Mais comment imaginer un monde où Batman a volé la force véloce de Flash, le heaume d’Arès ou l’anneau de Green Lantern, où il s’est adapté à la vie sous l’eau pour vaincre Aquaman ou, pire encore, a fusionné son esprit avec celui du Joker pour devenir le « Batman qui rit » ?
« Il suffit d’une mauvaise journée et le sol sur lequel on se tient commence à s’effondrer. Aujourd’hui les sept Batmen les plus dangereux de l’Histoire sont venus vous faire vivre un enfer. Donc, oui, une mauvaise journée et le monde part en fumée. Mais une mauvaise semaine… voilà qui pourrait bien flinguer un multivers. »
Après un premier tome très difficile à appréhender, au risque de rebuter les lecteurs occasionnels pourtant attirés par ce projet atypique, tant le prologue était brouillon et la suite trop classique et peu accrocheuse, ce deuxième volume revient à quelque chose de plus simple, à savoir la présentation de chacun des Chevaliers Noirs dénaturés. Les sept monstres sont ainsi présentés tout à tout par différentes équipes d’auteurs aux styles disparates, dans des récits vite menés qui dévoilent les raisons de leur folie et de leur transformation en êtres hybrides et maléfiques. L’intérêt est de voir que chacun d’eux avait une bonne raison de vouloir plus de pouvoir, pour lutter contre la tyrannie ou sauver un proche. Pour le reste, le récit n’avance que peu et on se demande encore comment tout cela pourrait bien finir, en espérant une conclusion bien amenée et pas trop précipitée.
Une mini-série événement toujours un peu étrange, mais un album plus lisible.
Arnaud Gueury
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