Titre : Who’s the boss ?
Scénariste : Herik Hanna
Dessinateur : Bruno Bessadi
Coloriste : Gaëtan Georges
Éditeur : Delcourt
Collection : Comics Fabric
Parution : Mars 2015
Prix : 15,50€
Lors d’un braquage d’une rare violence, la B-Team a enlevé la Princesse, un agent du SWARD. Dans leur repaire, Biodherm, Backdraft et Big One jubilent en voyant qu’ils sont considérés comme étant méchamment «bad» dans le L.A. Times. Ils sont tellement contents de leur performance qu’ils n’ont même pas fait attention qu’ils avaient un invité surprise : le colonel Vieper S. Tielsen, aka The Boss. En quelques minutes, il décime la B-Team et libère l’agent Danes. Sur le point de savourer une Tuppa Tubbs après avoir débriefé, The Boss apprend une nouvelle assez moche et surtout surprenante. En effet, 1h39 plus tôt à San Francisco, Dead End est décédé. Sa visite au Golden Ronin, qui a repris les réseaux du Dragon Vert en accord avec la FJA, a mal tourné. Et Bob – la Dead Mobile – n’a rien pu faire malgré sa présence sur les lieux. Dès lors, le chef du SWARD mène l’enquête pour comprendre pourquoi la chance légendaire de Jack Sparks lui a tourné le dos.
Comme on peut le deviner grâce au titre, Herik Hanna (Le Casse #6) nous invite à faire plus ample connaissance avec The Boss dans ce troisième opus de Bad Ass. Avec son look à la Snake Plissken et son comportement façon Nick Fury, ce personnage ne vous laissera pas indifférent. Le scénariste le pousse à prendre les choses en main personnellement afin de savoir pourquoi son meilleur agent «Bad Ass» est passé de vie à trépas. Tuppa Tubbs à la bouche, cela va sans dire ! Les scènes d’action sont toujours aussi impressionnantes et l’humour bien particulier développé depuis le début de la série est omniprésent. Le délire sur les canards compris ! De plus, de nouveaux et nombreux personnages font leur apparition histoire de brouiller un peu les pistes. C’est peut-être le seul petit écueil du récit. Le nombre des nouveaux protagonistes est-il trop important ? Peut-être, à vous d’en juger. Quoi qu’il en soit, c’est une réelle manne pour Bruno Bessadi (Zorn & Dirna) qui assure un maximum graphiquement. Une belle énergie et beaucoup de plaisir à dessiner cet univers se ressentent au fil des planches. Le «Zarman» s’en donne à cœur joie ! A noter le joli travail de Gaëtan Georges à la colo, notamment sur le personnage de Purple Shield.
Le cliffhanger augure une suite tonitruante. Mais, en attendant patiemment le quatrième et dernier tome, n’oubliez pas que les canards ne sont plus «persona non grata» désormais !
Stéphane Girardot
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