- Titre(s) : Le Diadème de la Princesse de Lamballe
- Scénariste(s) - Dessinateur(s) : Takashi Morita
- Editeur(s) : Kurokawa
- Parution : Août 2022
- Prix : 7,65 €
- EAN : 9782380714432
1903. Après avoir buté plusieurs années sur la cachette d’un exceptionnel diadème, Arsène Lupin, le célèbre gentleman-cambrioleur, pense avoir trouvé le moyen de s’en emparer. Possession du richissime homme d’affaires Gournay-Martin, il va profiter du mariage de sa fille avec l’aventurier Jacques de Charmerace pour l’ajouter à son tableau de chasse. Mais le collectionneur est sur ses gardes car l’audacieux fanfaron a encore annoncé son forfait à l’avance, se délectant de semer la panique dans le château. Ganimard lui aussi va se joindre à la partie de bras de fer…
Cette adaptation d’une pièce de théâtre consacré aux exploits d’Arsène Lupin en 1908 est d’une très grande fidélité. A l’histoire évidemment, un peu moins à l’esprit. Car, en s’appropriant cette œuvre bien française, Takashi Morita y ajoute les codes du manga, notamment la sur-expressivité des personnages et les effets outranciers qui détonent pour un récit aussi intimiste et classique. Passé cet aspect inévitable, on peut apprécier une aventure pleine de rebondissements, de pièges et de confrontations verbales intenses. Le duel psychologique entre Lupin et Ganimard est d’ailleurs très bien rendu, tout comme le character design de l’enquêteur, plus « européen » et élaboré que celui de son éternel rival, un peu fade en comparaison, au contraire de Victoire, sa bienveillante nourrice, plus pétulante et énergique que dans les écrits du romancier.
Avec ses décors très soignés, cet hommage à un monument de la littérature populaire s’avère plus que recommandable.
Arnaud Gueury
Ce sixième tome est consacré à la pièce de théâtre Le Diadème de la Princesse de Lamballe. On sent que Takashi Morita prend toujours autant de plaisir à nous faire découvrir les aventures du gentleman cambrioleur. L’histoire avance parfaitement, le suspens est au rendez-vous et les dessins, notamment tous les décors, vêtements et maisons de la Belle Epoque, sont vraiment très beaux. On aime décidément beaucoup cette série que Kurokawa nous offre. On apprécie également toujours les notes de fin de chapitre dans lesquels l’auteur montre tout son amour pour l’œuvre de Maurice Leblanc. On découvre au fur et à mesure de la lecture un Arsène Lupin encore plus vulnérable que dans les précédents opus. Il n’est plus seulement un manipulateur, il montre également qu’il possède un grand cœur et qu’il serait prêt à tout perdre pour celle qu’il aime. Sa relation avec Ganimard reste tout de même le plus marrant de l’histoire comme d’habitude.
Une adaptation réussie de la pièce de théâtre originale de Maurice Leblanc.
Laëtitia Lassalle
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